Le seul hebdomadaire de la région publié généralemant une fois par mois

 Vol. XXXV,  n° 10 & 11

Juin-Juillet 2025

Sommaire

Calendrier

Comme pour le numéro précédent, nos calendriers du mois se trouveront à la fin.

Photos

Ce numéro contient peu ou pas de photos, la personne qui s'occupe de cet aspect de notre travail étant présentement en congé de maladie. Son retour est prévu dans quelques jours.

Index

Pour un INDEX de tous nos numéros depuis Janv. 2018 avec liens pour les rejoindre (Index récemment révisé),  cliquez ICI.

(Nous étudions présentement la possibilité de remettre en ligne tous nos numéros à partir de l'an 2015.)

Voici l'index de la présente édition :

Georges Courteline, John Ruskin, Saint-Simon, Diane Dufresne, Mark Carney, John Dowland, Donald Trump, Georges Brassens, Julian Bream, Charles Le Moyne, Robert Tear, (Monseigneur) Charles Borromée, Jacques Brel, James Burke, Thomas Carlyle, Herbert Spencer, Richard Dawkins, Edwin Powell Hubble, Georges Lemaître, Bertrand Russel, Nikola Tesla, Jules César, Cicéron et Suétone, Bruckner, Gluck et Scriabin (et ChatGPT).

*  

Votre première visite sur le site de l'Université de Napierville ?

Lisez cette page : Un monde à découvrir

 

 Chroniques :


    Simon Popp  

Tout cela est bien emmerd...

Vous savez ce que l'on dit, n'est-ce pas ? Que dans toute réunion, il y a une personne qui est la moins intelligente de tous ceux ou celles qui  s'y trouvent. Et que, si vous n'arrivez pas à trouver qui est cette personne, c'est que c'est probablement vous.

J'ajouterai à cette vérité de La Pallice que, dans toutes les réunions, il y a une ou plusieurs personne qui, lorsque la politesse ou les bonnes manières sont passées, se trouvaient chez son manicuriste ou dans une des succursales de Canadian Tire.

Ce sont deux faits qui peuvent facilement se constater autant dans les cérémonies protocolaires que dans les plus chics ou plus minables endroits où l'on sert des boissons fermentées ou distillées. Ce qui n'exclut pas les endroits où l'on organise des soirées mondaines ou d'autres où se déroulent des anniversaires, noces ou fêtes quelconques ; ni non plus les oktoberfest, les épluchettes de blé d'inde, les manifestations sportives et les levées de fonds. - Dois-je ajouter les funérailles ?

Attention quand même :

Ce n'est pas parce qu'une personne est inintelligente ou est en manque de savoir-vivre qu'elle doit immédiatement être classée comme étant du domaine des emmerdeurs publics (quoiqu'on peut cumuler), mais j'aime bien, à ce propos, me rappeler une chanson de vous-savez-qui et qui n'est pas méchante du tout :

Misogyne à part

Misogynie à part, le sage avait raison :
Il y a les emmerdantes, on en trouve à foison,
En foule elles se pressent,
Il y a les emmerdeuses, un peu plus raffinées,
Et puis, très nettement au-dessus du panier,
Y a les emmerderesses.

La mienne, à elle seule, sur tout's surenchérit,
Ell' relève à la fois des trois catégories,
Véritable prodige,
Emmerdante, emmerdeuse, emmerderesse itou,
Elle passe, ell' dépasse, elle surpasse tout,
Ell' m'emmerde, vous dis-je...

Et permettez que j'ajoute à ce propos une remarque, une simple remarque, une remarque de dernière minute, une de celles qui sont si simples qu'elles nous effleurent sans qu'on y attache la moindre importance. 

Elle m'est venue, comme ça, il y a quelques jours, au restaurant où je suis allé prendre un café, le temps que la circulation se calme. - Rien de plus désagréable, surtout quand on n'a pas de rendez-vous précis, de se retrouver dans un embouteillage. -  Or ce jour-là, justement, parce que je n'avais rien à faire, j'ai pensé me rendre chez un libraire qu'on m'avait recommandé quelque temps auparavant, un libraire situé dans le "West Island"[*] où - qui sait ? - j'allais peut-être y trouver un autre volume écrit il y a plus de cent ans par John Ruskin. - (Ce que peut être c'est quand même, à mon âge, l'optimisme !)

[*] Le "West Island" pour ceux qui ne le savent pas est une section de l'île de Montréal caractérisée par une forte concentration d'anglophones quoiqu'on y retrouve  une présence significative de francophones. Et pour s'y rendre je dois traverser un pont. Un pont en réparation depuis des années. Un pont où la vague qui précède les heures de pointe débute vers les cinq heures du matin pour se terminer avec le tsunami de seize à vingt-deux heures.

Y'avait là - pas chez le libraire, mais dans le restaurant où je me suis arrêté -, comme de plus en plus il s'en trouve un peu partout, même chez son coiffeur, un grand écran de télévision qui diffusait les nouvelles du jour. Trump en tête (il y est de plus en plus depuis la venue de notre "nouveau" Premier Ministre, Mark Carney). Intéressant ce bonhomme, pas comme l'autre qui est toujours  frondeur, impoli, dédaigneux, avec cette manie quand, à court d'arguments, ne sachant pas répondre à une question qu'une de rares journalistes osent encore lui poser, celle de s'attaquer à la personne qui venait de mettre en doute une de ses déclarations.

Bizarre, que je me dit, ce qu'il m'arrive de plus en plus fréquemment depuis quelque temps : on ne répond plus à mes arguments, on dit que je suis trop catégorique, que je cite trop des histoires anciennes, que je ne suis plus de mon temps.

De quel temps ? De celui où des beaux-frères en venaient aux poings dans les réunions de famille.

Existe une seule solution à ce genre de problèmes, une solution que j'ai découverte depuis longtemps déjà : la fuite.

J'en avais une autre auparavant, moins subtile, plus va-te-faire-foutre : celle de demander s'il y avait un notaire à proximité, un notaire qui aurait pu m'entendre dire que mon interlocuteur avait raison, le noter, l'écrire et en lui remettre une copie.

Qui disait, il y a fort longtemps de cela, que passer pour un imbécile aux yeux d'un idiot est un délice de fin gourmet ? [*]

C'est sans doute là une solution moins désagréable.

Simon
Membre fier de la Ceinte Trinité

[*] Georges Courteline (Note de l'éditeur).

Paul Dubé


Faites-moi plaisir

Ne serait que faire semblant d'écouter. Vous pourrez, après en avoir fait l'expérience, dire à vos proches : "J'écoutais, justement, la semaine dernière une pièce composée du temps de la Renaissance..." ; et ainsi passer pour un véritable et détestable snob. Vous verrez : entre vous et moi, c'est une excellente façon de se débarrasser du riffraff qui vous entoure, qui nous entoure tous.

Ça date du XVIe siècle. C'est anglais. C'est de John Dowland...

"...un compositeur et luthiste né en Angleterre ou en Irlande en 1563 et mort vers le 19 ou 20 février 1626 (il est enterré le 20 février 1626).

"Il a étudié le luth et la composition en France et en Italie. En 1598, il a été engagé comme luthiste à la cour du roi Christian IV de Danemark, où il est resté pendant près de dix ans. Il est ensuite retourné en Angleterre, où il a continué à composer et à jouer, jusqu'à ce qu'il devienne luthiste à la cour royale d'Angleterre, en 1612.

"Dowland est surtout connu pour ses chansons pour voix et luth, dont beaucoup expriment une profonde mélancolie. Ses œuvres les plus célèbres incluent
Flow, My Tears, Come Again, In Darkness Let Me Dwell et Lachrimae, ou Seven Tears... - Il a également composé de la musique pour luth seul et des pièces de musique de chambre."

(Wikipédia)

La pièce s'intitule "The Earl of Essex's Galliard".

("Galliard" dans le sens de "danse" ou "chanson", i. e. : une "galliarde".

C'est joué par Julian Bream à la luth et chanté par le ténor Robert Tear.

The Earl of Essex's Galliard

Merci !

paul


P. -S. : Pour mon émission de radio : 

Radiophile.ca 

(Le dimanche de midi à quatorze heures)

 

  Herméningilde Pérec


Variations sur le thème de la température

J'ai connu il y a plusieurs années de cela, un couple, fort agréable, qui ont tenu pendant un certain temps, un excellent restaurant dans une petite ville à mi-chemin entre Montréal et Sainte-Agathe, un restaurant qui a dû fermer ses portes lorsqu'elle et lui ont cessé de s'entendre sur ce que pouvait être la fidélité conjugale.

Originaires, lui d'Italie (du Piémont si je me souviens bien), elle des Basses Laurentides, les deux ne cessaient jamais de parler de température. «Considérez-vous chanceux, disaient-il, de vivre au Québec où il y a quatre saisons.»

(C'était du temps où, au Québec, le printemps existait encore car,  depuis plusieurs années déjà il a été remplacé par une non-saison, entre l'hiver et l'été, qui dure d'une à deux semaines, la plupart du temps à la fin de mars, mais souvent en avril et parfois même en mai, où la majeure partie du territoire passe des arbres en bois dur à des gazons qu'il faut tondre à tous les trois jours.)

Et pourquoi ce couple parlait-il continuellement de température ? C'était, parce  qu'avant de revenir au Québec,  où ils se sont connus, ils avaient tenu un autre restaurant à Phoenix, en Arizona, là où il pleut une ou deux fois par année, mais où il a été nécessaire de construire des tranchés en béton de deux à trois mètres de profondeur pour diriger l'eau de ces pluies à l'extérieur de la ville car les égouts pluvieux réguliers ne peuvent suffire à la récupérer sans causer des inondations dans certains quartiers.

Au moment où j'écris ces lignes, plusieurs régions du Québec sont en proie à des pluies qu'on dit inhabituelles et qui font partie de notre climat depuis aussi longtemps que pouvait se rappeler mon grand-père. Dans ma jeunesse, on les appelait des "pluies diluviennes" du nom d'un certain déluge qui aurait eu lieu aux alentours de 230-2400 avant Jésus-Christ.

Question : 

Est-ce que au niveau environnemental, y'avait des spécialistes à l'époque ? (ou des maires qui, interviewés, promettaient de s'occuper de ses manifestions météorologiques ?)

Autre question, mais plus pointue celle-là :

Et non seulement ces spécialistes, mais d'autres, plus anciens encore, qui se préoccupaient de la conservation de la faune ? - Sans doute pas, car je vois mal ce qu'on pourrait faire des dinosaures, dans les rues, aux heures de pointe, place de la Concorde à Paris, autour du Trafalgar Square à Londres ou à l'angle des rue Panet et Logan, à Montréal.

H. Pérec

P.-S. : Ce qui lui est arrivé au couple au début de cette histoire ? - À elle, je ne sais pas. Lui ?  il serait devenu maitre d'hôtel dans un établissement de luxe à Winnipeg ou Calgary. - Ce que les mariages occasionnent des déménagements tout de même.

 

Fawzi Malhasti


Texte choisi

L'été n'aura qu'un jour

C'est vrai, je n'ai plus l'âge d'une enfant
Les jeux sont faits et maintenant
L'avenir c'est toi, encore insouciant
Des pires séismes des continents

La faim sans fin au sol africain
Disparaîtront les éléphants
Endors-toi, mon amour
L'été n'aura qu'un jour
Mon petit, oh, mon coeur

Aux marches des empereurs
L'ours blanc transpire et meurt
Dors, ta maman reste là, tout près de toi

Sous tes yeux purs
Se cachent des milliers de papillons bleus
Papillons, papillons

Les tsunamis défient les drapeaux
Aucun abri à ton berceau
Qu'adviendra-t-il de toi
Si je ne suis plus là
Quand les humains n'en seront plus ?

Les oiseaux migrateurs
Au bout de l'équateur
Reviendront-ils se poser
Sur l'eau en douceur ?

Dans tes yeux purs
Le chaos d'un vol de papillons
Papillons, papillons...

Diane Dufresne

(2007)

Fawzi

   Copernique Marshall


Existe une persistante humeur qui veut que...

Toute personne qui se veut "de son temps" se sente obligée de nos jours de s'intéresser à son environnement, sa situation dans le temps, son univers immédiat ou tout ce qui se passe dans le monde tout en étant au courant des plus récents développements tant politiques que scientifiques... sans oublier les psychologiques, les philosophiques, les nécroplacontidropopitécologiques et - pourquoi pas - de penser régulièrement à tout ce qui touche la protection des animaux en voie de disparition, le réchauffement de la planète, les véhicules hybrides et... les Régates (du moins, à Salaberry-de-Valleyfield, Qué. - À la mi-juillet).

Mais ce qui est pire, c'est que pour ce faire, elle doit se fier à ce qu'on l'on dit, écrit et crie sur tous les toits à la radio à la télé, à l'Assemblé Nationale, sur les panneaux de publicité dans les métro y compris les affiches clandestinement apposées dans les endroits où c'est interdit.

Simon dit avoir appris à contourner tous ses moyens de communication en s'adressant directement aux personnes - il en existe dans tous les bars, cafés , bistrots et endroits où l'on sert des boissons fermentées ou distillées  - qui, elles, s'intéressent à tout et, conséquemment,  savent tout sur tous les sujets, y compris le langage des gorilles vivant dans les forêts de nuage des montagnes des Virunga, comment réparer les soupapes d'une Mustang '87, quels documents il faut avoir en sa possession lorsqu'on veut se présenter devant la défunte Cour du Banc de la Reine (aujourd'hui du Roy) dans le but d'équilibrer les budgets nationaux de la plupart des pays occidentaux.

"C'est quand même assez déconcertant, me disait-il l'autre jour, que tous et chacun se croit obligé, de nos jours, d'avoir une opinion sur tout. - C'en est rendu au point que toutes les personnes que je rencontre, depuis quelque temps, peuvent m'expliquer l'impact qu'ont les tarifs d'un - là-dessus quand même, tout semblent être d'accord - imbécile comme Trump, troublés de constater qu'il n'y a plus de bouteilles de Bourbon derrière leurs comptoirs favoris..."

Plus tard, il ajouta qu'il était quand même facile de se retrouver en "territoire ami" : suffisait de se renseigner sur les us et coutumes des habitants d'une région selon ses quartiers. "Ici, l'on ne lit que tels ou tels journaux, là on ne se fie qu'aux nouvelles télévisées, francophones ou anglophones (et encore : selon les chaînes disponibles dans telle ou telle langue), ailleurs on trouve troublant, chez soi,  l'envahissement des gens de certains pays, race ou couleur et puis y'a toujours les secteurs moins riches, moins pourvus d'espaces verts, de pistes cyclables et ainsi de suite." - "Vous devriez, vous, gens d'une Université comme la vôtre, vous pencher sur ce phénomène, ajouta-t-il... Tenez : expliquez-moi pourquoi Israël, en ce moment, agit à contre-courant de tout ce qui se passe dans le monde (exception faite de certains parties non encore explorées de Pointe-Saint-Charles)[*]..."

[*] Pointe-Saint-Charles, pour ceux qui ne nous lisent que rarement, est un quartier situé dans l'arrondissement du Sud-Ouest de Montréal, entre les sorties du pont Victoria et du pont Samuel-De Champlain. Il est desservi en transport en commun par la station de métro Charlevoix et les lignes d'autobus 57, 61, 71, 101 et 107. Le quartier fut nommé en l'honneur du Charles Borromée. (Wikipédia). - L'explorateur-spéologue qui a découvert, entre autres, l'entre-sortie nord du tunnel qui va, à Montréal du Centre Eaton à la Place Ville-Marie, est sur le point de publier un important rapport sur ses plus récentes recherches sur les qendroits  peu ou pas connus de ce quartier.

Mon père a et a toujours eu raison : pour tout savoir, vaut mieux s'entourer de jeunes, préférablement adolescents : ils savent tout et cela évite aux chercheurs des heures et des heures de travail.

Copernique

P.-S. : Sur le retrait du Premier Ministre du Canada en ce qui a trait à la taxation sur les services numériques - chose qui sera en n'en pas douter d'une importance capitale dans l'histoire [*] -, l'on a pu entendre récemment qu'il s'agissait là d'une décision de poules-mouillées (sic) ou d'une astucieuse tactique... - Et pas question à ceux des poules ou ceux de l'astuce de changer d'idée. 

[*] Je serais prêt à parier que dans quelques jours, lorsque ceci sera publié, on aura oublié cette taxe...

- Ce qui me fait dire :

Que si, dans une réunion dont vous êtes le dirigeant, NE DEMANDEZ JAMAIS À TOUS CEUX PRÉSENTS DE DONNER LEUR OPINION. Car il faut trois fois plus de temps à faire changer d'idée à ceux qui n'en ont pas et à qui vous leur avez demandé d'en avoir une.

   Jeff Bollinger


UN

Quelque part au-delà des confins de notre système solaire, plus loin qu'aucune main humaine n'a jamais mis le pied, Voyager 2 glisse lancé en 1977 poursuit silencieusement son trajet dans le vide interstellaire. Mais ce qu'elle vient de renvoyer n'est pas une simple mesure ou un signal résonnant dans l'espace profond : c'est une image. 

Une image ultime. 

Et ce que cette image si inattendue, si parfaitement structurée, si décalée dans l'infini hasard du cosmos, qu'iellea provoqué une onde de choc au plus profond de la communauté scientifique. 

S'agirait d'une anomalie – géométrique, d'apparence intelligente, d'une intention inquiétante – capturée non pas par accident, mais par une sonde alimentée au plutonium et guidée par des commandes tdonnées il y a des décennies. 

Mais comment est-il possible que cette machine antique, plus ancienne que l'internet moderne lui-même, soit devenue la messagère de quelque chose qui pourrait bien être tout sauf naturel ? Voyager 2 a-t-il été suivie ? A-t-il pénétré dans une région où la physique elle-même se comporte différemment ? Ou est-eil tombéesur quelque chose qui n'était pas censé être vu ? 

Attention : ce n'est pas une chose à ignorer, une simple coïncidence. C'est un signal d'alarme, gravé dans les mathématiques, tissé dans la lumière, encodé dans les dernières informations en provenance d'une sonde.

 Mais  si vous pensez que l'univers est vide… détrompez-vous.

https://www.youtube.com/watch?v=CvHxlCkY5Uw

DEUX

J'ai mis la main tout à fait par hasard, l'autre jour, sur un manuel dont on se sert dans les collèges aujourd'hui (CEGEP ou LYCÉE) pour enseigner la littérature, cet art si chère à Simon, Paul et Copernique et je crois avoir compris pourquoi les jeunes, aujourd'hui ne savent plus lire. 

(En général et non pas at large comme disait le regretté Cardinal Richelieu, et certainement pas, chers lecteurs et lectrices, dans des foyers éclairés comme le vôtre).

C'est que la littérature est devenue une sous-section de la sociologie, cette science qui s'occupe des relations sociales, des comportements humains et des institutions selon : certaines divisions (familles, écoles, entreprises, gouvernements, communautés, classes sociales, réseaux d'amis, etc.) des comportements entre elles (actions individuelles et collectives, normes sociales, valeurs) etc.

On explique, dans ce manuel, pourquoi Zola écrivait comme ceci à son époque, Hugo comme cela à la sienne, pourquoi tel ou tel roman a été publié dans les années, trente, quarante, quatre-vingt-dix, etc.

Pour vous expliquer ce qu'on veut dire, on donne à lire (et à commenter) des oeuvres parmi ceux qui reflètent le plus certaines couches de la société vues à travers les prismes d'auteurs à la mode en insistant sur le fait que tout ce qui précède notre ère, niveau "littérature", est digne d'être étudié que de façon historique. - Adieu Gide, Proust, Verlaine, Baudelaire, Voltaire, Rousseau, Saint-Simon, Villon, Rabelais, Shakespeare et cie. - Adieu Homère qui s'est donné tant de peine à écrire son Iliade !

Ramener la littérature à une sous-section de la sociologie ? C'est l'équivalent de ramener la peinture à une sous-section de la décoration intérieure.

Jeff

Il y a dix ans dans le Castor  



Misogynie...

Misogyne. On m'a traité, moi !, de misogyne, récemment. Je me suis dit que c'était une blague, mais non.

J'ai tout de suite pensé à Brel et à Brassens parce que ce sont toujours eux qui me viennent invariablement à l'esprit quand j'entends le mot "misogynie". Pourquoi ? Parce que je n'ai jamais compris la raison pour laquelle la plupart des femmes que j'ai connues - y compris celles que je ne tiens pas particulièrement à revoir - , adoraient et continuent d'adorer Brel tout en n'écoutant que d'une oreille distraite Brassens. Pourtant, je le répète souvent, s'il y a quelqu'un qui a écrit de très belles chansons sur les femmes, c'est bien Brassens alors que l'autre, mis à part son "Ne me quitte pas" (s'il y a des paroles qui mènent à rien, c'est bien celles-là), a écrit des choses épouvantables sur elles. - Pensez à : "Je pisse comme je pleure sur les femmes infidèles", à "Les biches", aux "Flamandes"... Oui, il a fait autres choses ("Les vieux amants", par exemple), j'en suis conscient, mais comparées à "Saturne", à "La non-demande en mariage" et à beaucoup d'autres chansons de l'autre...

Puis après, j'ai réfléchi un peu et je me suis dit que si l'on me traitait de misogyne, c'est que ça devait être vrai,. Mais si je peux me permettre, je crois que je le suis à la Brassens avec son "Il n'y a pas d'amour heureux", à cause de mon caractère, parfois trop inquisiteur et souvent trop envahissant , mais sans une once, quand même, de jalousie. Bref : je n'ai jamais eu beaucoup de chance en amour. Toutes les femmes que j'ai aimées m'ont quitté ou m'ont dit la phrase qui tue. - La plupart des hommes la connaissent. Il s'agit de l'assassinante :

"Je veux que nous nous en tenions à être bons amis."

... tandis que toutes celles envers lesquelles je suis resté ou j'étais indifférent se sont accrochées à moi comme des teignes. - J'ai donc été malheureux souvent.

Le pire, c'est que j'ai constaté la même chose, plusieurs et souventes fois, comme dit M. Pérec, chez les autres et chez les femmes en particulier. Chez des femmes bafouées, trompées, ridiculisées même, qui sont restées pendant des années esclaves de leur(s) stupide(s) conjoint(s) et qui ont, par la suite, refusé d'être aimées par des hommes qui leur auraient tout donné.

Si je suis misogyne ? Je suis prêt à l'avouer, mais pas encore complètement. Je suis, disons depuis quelques années, "méfiant".... pour "causes" ("causes", au pluriel). Ce qui explique peut-être le comportement de celles dont je viens de parler (dans l'autre sens).

Faut dire qu'avec mes habitudes de vie de plus en plus bizarres, j'ai tendance à faire fuir les femmes, même si je suis encore présentable et, la plupart du temps, galant, poli, aimable, affable et relativement sociable ; même si je crois avoir, encore, un assez bon sens de l'humour ; et même si j'ai un appartement, une voiture et, visiblement de l'argent... Une proie, quoi. (Quoique, dans dix ans, malgré toutes mes qualités, j'aurai l'air, j'en suis sûr, d'un vieux-beau... déjà que...)

Ce qui m'amène à ceci, mais dans un tout autre domaine :

(En passant : il n'y a pas d'équivalent féminin pour le mot "misogyne". - Et pourtant...)

*

Parfois, il fait se rendre à l'évidence : les gens - même nos plus proches - ne nous connaissent pas ou très peu. - À cause, sans doute, de notre "personnalité sociale" sur laquelle George [Gauvin] semblait insister le mois dernier, me citant, citant paul [Dubé] citant Proust... (Attendez qu'on cite "Gauvin, citant Popp, citant paul citant Proust...")

Je vous en reparle aujourd'hui parce que, avant hier, je repensais à Georges Smiley, que j'ai mentionné dernièrement, et à qui John Le Carré fait dire, dans je-ne-sais-plus quel roman, qu'il voulait, à la retraite, devenir un "inoffensif excentrique"..

Je dois avouer quand même que l'épithète "inoffensif" pourrait être en trop (en ce qui me concerne), mais définitivement pas le mot "excentrique" :  je suis un excentrique de la pire espèce. Et, lisant Copernique, le mois dernier, je me suis aperçu, qu'avec son habitude de déjeuner (luncher) tous les jours au même endroit, je n'étais pas le seul. D'ailleurs, ne le sommes-nous pas tous un peu ?

Un aparté (ou serait-ce une parenthèse ?) :

Oui, cher ami, je te promets que, lorsque je me promènerai tout seul et que je marmonnerai, je n'aurai pas un mégaphone.

*

Cela étant dit :

Vivant seul - enfin : la plupart du temps... - et ayant, au cours des dernières années, beaucoup voyagé - et travaillé (trop souvent à l'extérieur) -, je n'ai jamais eu le temps, vraiment, de m'occuper de mon environnement, de mon espace vital, bref : de mon appartement dont la décoration et les meubles datent, aujourd'hui, d'une lointaine époque (ou presque) où je vivais en permanence avec quelqu'un. Or, depuis que j'y passe de plus en plus de temps, je m'aperçois qu'il n'est vraiment plus adapté à mon "nouveau" style de vie ; "nouveau" ayant, ici, la signification de "par rapport à plusieurs années" : celui d'un célibataire d'un certain âge qui ne reçoit plus même si ma table de la salle à manger est assez grande pour recevoir à diner dix personnes. Ajoutez à ce détail quatre ou cinq pans de mur de bibliothèques (que j'élague depuis quelques mois), trois (sic) tables de travail, des garde-robes en n'en plus finir, des fauteuils dont je ne me sers que d'un, des lampes pour éclairer la Place de la Concorde, un immense buffet, huit horloges (re-sic), des bibelots et une tapisserie qui fait l'envie de plusieurs...  Et puis c'est grand, et donc, ça prend du temps à nettoyer ou à tenir dans un certain ordre, genre : "Où est-ce que j'ai mis le livre que j'avais dans les mains, hier ?", question que je me pose souvent.

Dans ce bazar qui ressemble plus à une boutique d'antiquaire (lire, en France : "brocanteur") qu'à une demeure, je m'aperçois que je n'occupe plus, depuis quelque temps, que le tiers du quart de l'espace. Mon chat, dans une journée, malgré ses vingt heures de sommeil, circule à chaque jour à plus d'endroits que je ne le fais en une semaine.

Six jours sur sept, malgré que je n'ai plus grand travail à y effectuer, je passe donc une bonne partie de mes journées à mon ex-bureau, parce que là, au moins, au fil des ans, j'ai réussi à m'y installer convenablement ; avec les ordis, les imprimantes et les écrans aux bons endroits. - L'autre jour, je pensais à transférer à ce bureau ce dont je me sers à la maison ou, au pis aller, ramener ce qui se trouve dans ce bureau à mon appartement. Deux solutions pas très pratiques car mon appartement aurait l'air d'un bureau et qu'est-ce qu'un lit pourrait-il bien faire dans un bureau ?

Et le temps passe.

C'est ainsi que, depuis quelque temps, je consulte les petites annonces des maisons ou des appartements à vendre ou à louer non seulement à Montréal, mais en banlieue et puis carrément à l'extérieur des grands centres. Cela, après avoir rendu visite à des amis et connaissances qui sont déménagés, certains à plus de cinquante, soixante et même cent kilomètres de Montréal, loin surtout des plages et des pentes de ski. Absolument incroyables ce que l'on peut y trouver. À des prix, je ne dirais pas dérisoires, mais étonnants.

Et c'est là que j'en reviens à ma phrase du début : "C'est curieux comme les gens - même nos proches - nous connaissent peu ou pas."

On me dit que, si je quitte le centre-ville Montréal (où j'habite), je vais m'ennuyer à mourir, que je vais regretter ses festivals, sa Grande Bibliothèque, ses bars, ses restaurants, ses cafés, ses théâtres, ses cinémas... Pourquoi pas sa pollution tant qu'à y être (ou ses mendiants, ses nids de poules, ses embouteillages et ses files d'attente) ?

Je reprends :

C'est curieux comme les gens - même nos proches - nous connaissent peu ou pas.

S'imaginent que nous ne changeons pas, que nous restons toujours les mêmes, avec les mêmes désirs, goûts, habitudes et les mêmes horaires.

Alors, à tous mes parents, proches, amis et ennemis, ceci :

- NON, je ne travaille plus en complet-cravate depuis au moins dix ans.
- NON, je ne bois plus de Scotch depuis autant d'années.
- NON, je ne reçois plus personne.
- NON, je ne vais plus au cinéma.
- NON, je ne vais plus au théâtre.
- NON, je ne vais plus au concert.

et :

- NON, je n'assiste jamais - et n'ai d'ailleurs jamais assisté - aux manifestations festivaleresques.

Bon, y'a les bars. mais j'en fréquente déjà trop. Pourquoi ? Parce que, dès qu'on se met à me parler, je change d'endroit. Je n'ai rien à foutre des problèmes des autres. - Et des bars, il y en a partout (à ce qu'on m'a dit), fréquentés par la même faune de représentants de commerce, spécialistes en sports, politiques, cinémas et futurs ex-employés.

Ce à quoi j'aspire depuis quelque temps ? C'est à, avant de mourir, (excusez l'allitération) :

- Ne plus voir personne sauf deux amies (elles se connaissent) et pas plus que trois amis (se connaissent) dont un, en particulier.
- Relire certains livres.
- Me repencher sur certains compositeurs que je connais peu : Bruckner, Gluck, Scriabin....
- Mettre à jour ma correspondance.
- Me débarrasser de tout ce qui m'encombre.
- Vider mes garde-robes de tout ce que je ne porte plus depuis deux, trois et, dans certains cas, quatre ans, sinon plus.
- Me rendre à Paris une dernière fois.
- Abandonner tout espoir de rencontrer la dernière perle rare, celle qui pourra ouvrir mes tiroirs sans venir cracher sur ma tombe, quand je ne serai plus là.

et surtout :

- Cataloguer et distribuer aux bons endroits mes collections de livres et de disques pour que ça ne se retrouve pas en mille morceaux.

En ce qui a trait à ce dernier point, j'ai déjà commencé, ayant remis tous les livres que je possédais sur le cinéma à une cinéphile avertie ; tous mes dictionnaires, grammaires et autres livres sur les langues française et anglaise à une traductrice chevronnée ; tous mes disques pop anglais à une collectionneuse... Et je n'ai pas fini : le jazz est sur le point d'y passer et ce sera suivi de la musique classique de même qu'un très important fond sur la France de 1880 à 1918.

Dans ces conditions (et je n'ai fait que vous les résumer), quel intérêt j'aurais à conserver un appartement démesuré au centre-ville d'une banlieue de Napierville ?

Il y a, par contre, beaucoup d'activités dont je ne voudrais pas me départir : la proximité de centaines de boutiques en tout genre, y compris des endroits où je pourrai toujours me procurer des bouts de fils, un pré-ampli, de la papeterie ou de l'épicerie fine ; je ne voudrais pas être très loin, non plus, d'une, non pas grande. mais bonne bibliothèque, avec des endroits où l'on peut écrire et travailler en toute tranquillité. Il y a également de petites salles, entre autres, où l'on peut entendre, à l'occasion, de la musique de chambre et j'aime particulièrement un petit club de jazz que je fréquente depuis quelque temps, de même que - oh quel bonheur ! - être en mesure d'aller déjeuner, à pied, avec un copain en plein coeur de la ville. - Et puis, y'a des taxis, le métro, le médecin, et une quantité folle de bancs publics. Sans compter qu'à mon âge, la proximité des hôpitaux est une chose à laquelle on pense.

Pour le reste, je crois que je vais me remettre à porter les vêtements que je portais il y a trente ans, à ne pas me raser à tous les jours et, sur la rue, je vais faire semblant de chercher des mégots de cigarette sur les trottoirs. Peut-être qu'ainsi, j'aurai la paix.

Vous avez faites le lien, maintenant, entre ce que je suis et l' "inoffensif excentrique" dont je parlais au début ?

Voilà.

Simon

*

Numbers

Do me a favour : close your eyes, pick a number. Between 1 and 6. And then try to imagine 1 to 6 objects. Anything : dots, billiard balls, pencils or sewinmg machines.. Can you see them clearly ? If you saw these objects on a table, could you instantly guess that there are 1 to 6 of them without counting ? Now try the same thing with 7, 8 or 9. - There's a trick to do this : look at them as if they were dots on a dice. With a little practice, you'll be able to know that there are 10, 11 and up to 12 of them without adding a single digit in your head. Beyond that, it becomes very difficult except if you are what is commonly referred to as a "savant", someone with one of the multiple varieties of autism or a genius.

Most of us often circumvent the incapacity of our brains to conceive relatively small, medium and even large numbers by thinking of what they represent in terms of money or the numbers of hours or days : 1,000 Dollars or Euros will buy you this or that, a week is seven days and so on, and so forth. You might, in that respect, remember "Thirty days have September, April, June, and November. All the rest have 31,except for February"... But, when you start thinking of thousands of thousands, when do you stop ? Millions, billions and trillions ? Like 17,000,000,000,000 $ or the current US National Debt... and increasing every minute - check it out at http://www.usdebtclock.org/...
[*] Even the best mathematicians or astronomers have difficulties of forming a clear image of what they represent. Oh, you can always say that a truck full of sand contains 40 and 50 million grains [of sand] but that doesn't really help ?

[*] That clock is still. Except, ten years later, as I'mreading this, the debat is now over 37,000,000,000,000$

I happened to read on galaxies recently and fell on statistics that nearly knocked my socks off.

Do you know that there are between 200 and 400 billion stars in our galaxy ? That's 200 to 400 billion stars like our sun, some bigger, some smaller but still : 200 to 400 billion of them. If there existed only one galaxy, we might consider these figures making some sort of sense, who knows ?

What I know is that we can only see a fraction of the Universe, even with our most powerful telescopes, so we can't really guess how many galaxies and stars are out there.The most current estimates is that there would be 100 to 200 billion galaxies in the visible universe, each of which would have hundreds of billions of stars. A recent German supercomputer simulation put that number even higher: 500 billion... In other words, there could be a galaxy out there for every star in the Milky Way.

100,000,000,000,000,000,000,000 stars !

(1 followed by 23 zeros)

That's a sextillion (unless I don't know how to count) stars...

Now, if you want to talk about planets, well I'm walking out of here...

I did read recently, in one of Richard Dawkins' books that if you hold a dime at arm's length and pointed in the sky, in any direction, the space it occupies ('til the end of the known universe) would easily contain 100 thousand galaxies which were all created, unless you believe litteraly what's in the Bible, as the result of the Big Bang which occurred (best estimate) 13.7 billion years ago.

(BTW : Edwin Powell Hubble (1889–1953) is not the one that proposed the Big Band theory but Georges Lemaître (1894-1966), a Belgian Roman Catholic priest who was a professor at l'Université de Louvain. - See Footnote.)

Makes us feel small doesn't it ?

Let' try it another way :

If you could build a space ship that could travel at the speed of light, that is : capable of circumventing the earth 7 times in one second, it would take you, not much, about a second to reach the moon, but 8 minutes to reach the sun and about an hour and a half to land on Jupiter but : 4 years and 4 months to reach the nearest star and 42 thousand years to get to the edge of the galaxy we're in. Add another 20 thousand if you want to go to its center. And about 13,3 billions of years to reach the farthest.

Remember Voyager I, the first man-made object sent in 1977 on an interstellar mission ? Well, it just stepped out of the solar system. Took it 37 years to get there. At 57,000 kms per hour (1,6 time around the world, not in a second, but an hour). - It should be about one light year away in about 17,000, maybe 18,000 years.

To put that into perspective, think of driving to the moon in your suburban car. Make sure you have full tanks as it'll take you, non-stop, about five months. Now do the maths for Jupiter, the nearest star and then the nearest galaxy...

And while you're at it, think that it took between ninety eight and two hundred forty thousand years (depending on when you think the more or less modern homo sapiens appeared on this planet) for the Almighty to send his son to remiss our sins.

Foot note :

It is said that when Lemaître published his Bing Bang theory, in Nature (1931), the then pope, Pius XI, proclaimed that it proved the content of the Genesis upon which he would have promptly wrote to his Highness telling that it didn't prove anything... - What : a fallible pope ?

*

More numbers and other remarks 
(in reply to a recent message ) :

The message :

"Dear Mr. Marshall,

I know you. You probably have read 4,000 books, in English, French and Latin, and I keep wondering why, in your columns, you insist so much on obscure British writers of the 18th and 19th century. Not that I disagree but wouldn't be more thought-provoking for your readers if you wrote about stuff they might know ?
"

P. *** (Châteauguay, Québec)

Reply :

Dear P. *** (of Châteauguay),

Yes, we know each other. We meet at a conference, last year. Thanks for writing.

Here it goes :

First of all, I haven't read 4,000 books. You know how many books that is ? Two a week, nonstop, for 40 years, taking a break of 2 weeks, per year. Seems like a lot and, come to think of it, I doubt if I will ever read that many books in my lifetime as I keep wondering where I would store them if I ever do. Thirty some odd bookcases. Enough to cover sixteen to seventeen meters of walls. - My father might have reached that number by now because I've seen him read a book a day for long periods when I was a kid, and he's in his eighties but even at that.

So far, I might have reached the 1,000 books plateau, perhaps 1,250 to 1,500 if I count stuff I quickly glanced at, skipping entire chapters ; three Simenon on an overnite flight, for example, but I wouldn't count those as "books", let alone three books, more like a medium size easy novel in three parts, read as quickly as possible. I suppose that if one counts those, there might be, out there, some people who will make it to 4,000 and even 5,000. - And by saying 1,000, I'm being very generous as some books I have read twice or even three times (Ruskin comes to mind) and some books took me a whole year to read (Proust). I may have held 4,000 books in my hands but read them ? No way.

English, French and Latin ? Ten, fifteen in Latin, at the most, including stuff I was forced to read in college : "De Bello Gallico" by Julius Caesar and, even more boring : Cicero's harangues. (I did, however enjoy Caius Suetonius Tranquillus and Virgil's Eclogues.) - For the rest, half French, half English. - I suppose I could add a couple of books in Italian and I remember trying to familiarize myself with German, way back then, as I wanted to know if Schubert's lieder had been properly translated, but these were exceptions.

Depends also how many hours you read in a week and how fast you read. paul [Dubé], who opens his sound system as soon as he gets up in the morning and closes it minutes before going to bed, was telling me recently that, if you listen only one hour of music per day, for 40 years, it would be the equivalent of 1 year 7 months of 24/24 music. An impressive number but I'm sure he's already got that under his belt, so to speak. - Apply the same math to books : one hour a day, 60 pages per hour, for 40 years, well you'll get something close to 3,000 books (at, say, 300 pages per book). Another impressive number.

As to my fixedness (fixation, if you prefer) on obscure 18th and 19th century British writers, I must admit that I've insisted a bit too much on them lately but that was out of pure selfishness because I am a devout fan of the way they wrote in those far away years. You know : complete sentences, very little dialogs, proper paragraphs, great vocabulary, down to the stuff they wrote about, like :

I found what looked like a great book two weeks ago : "A Vindication of Natural Society" or "A view of the Miseries and Evils arising to mankind from every Species of Artificial Society" subtitled "A letter to Lord *** by a late Noble writer.". - Price : once shilling and six pence when it was published in 1756.

The late Noble author turned out to be Edmund Burke (1729-1797), an Irish statesman, author, orator, political theorist and philosopher, who, after having moved to England, served for many years in the House of Commons of Great Britain as a member of the Whig party.

The book was in response to a previous series of letters written by Henry St John, 1st Viscount Bolingbroke (1678-1751), leader of the Tories, and published shortly after his death, on the "Study and Use of History containing arguments for atheistic rationalism."

Atheism in the 18th Century ? Sounded right up my alley but I couldn't go beyond the 7th or 8th page and I'll tell you why :

Long out of print, the only way I could get hold of this essay was through the Internet. I downloaded its epub version, transferred it to my reader only to note that all the s's had been read and copied as f's (they looked like "f"s in the original book), cl's as d's and all sorts of aberrations of the kind. Unreadable. I tried the .txt version : even worst. Went to its .pdf. Same thing. Finally, I got the .jpg version but it was 140 files long and it couldn't be read unless split in two and considerably enlarged. Out it went.

Which brings me back to numbers :

Should I count this book as a 7 or 8th part of a [140 page] book ?

If I did, maybe I should count other books that interested me at first and then I dropped after a few and sometimes more than few pages, i.e. : 8/170, 325/1575, 9/896, etc., and add all the American Scientific and other magazine articles as "parts of books" (*) ... Then you might be right : I could be up there, in the 4,000...

(*) Ex. : James Burke's Circles which were eventually published in book format.

[I'm wring this with a big smile, but...] I have taken note of your comments and I'll refrain, for a while, to mention "Sartor Resartus" by Thomas Carlyle about whom, Herbert Spencer, said, in his unpublished reminiscences, that "Every day he secreted a certain amount of curses and he had to find something or someone on which to dump them." (**)

(**) Herbert Spencer's unpublished reminiscences of Thomas Carlyle : "The Perfect Owl of Minerva for Knowledge on a Poet Without Music”.

Do have a happy day,

C.

P.-S. : An interesting statistic I learned recently : in 1868, England imported 1,000,000 lbs of ivory mainly for piano keys and billiard balls. At 60 lbs per tusk, it called for the killing of 8,333 elephants. That was the year before celluloid was invented. Unfortunately, it had, until 1875, the unfortunate characteristic of exploding once in a while, which rendered the playing of snooker quite dangerous.

Copernique

Lectures


Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.

 

Saint-Simon

Fin mai, ou par là (je ne me souviens plus exactement), j'ai voulu parler brièvement de Saint-Simon à la réunion mensuelle du Club de lecture de la Libraire à Gauche (voir la section "Publicité" ci-dessous), mais ma vue étant chancelante - pour ne pas dire près de la cécité à ce moment-là - et ne me permettant pas temporairement de relire mes propres notes, je n'ai fait que mentionner, de ses Mémoires, que des généralités.

Mon projet était d'attirer l'attention sur la ou les manières qu'on pouvait entreprendre la lecture de ce monument littéraire qui occupe présentement six volumes dans la collection "La Pléiade", chez Gallimard.

Ma vue ayant été corrigée depuis (via une intervention dite "capsulotomie") et eu le temps de relire mes notes non sans avoir pris connaissance d'un long message d'un de mes amis à qui j'avais exposé brièvement ce que je voulais dire.

En bref, j'avais divisé mon intervention en deux parties :

Une très brève qui aurait consister à résumer :

  • Qui fut Saint-Simon

  • En quoi consiste ses Mémoires

  • Et leur publication

Pour terminer sur un point très spécifique :

  • Pourquoi et comment on devait ou on pouvait les lire. 

Ce en quoi consistait le long message de mon ami ? En ce qu'il avait obtenu en soumettant ce plan à ChatJPG, un de ses nombreux site qu'on dit avoir comme base une certaine "intelligence artificielle".

   Une note :

La définition de l'Intelligence artificielle (IA) qui suit et qu'on accepte aujourd'hui comme la seule conceptuellement acceptable - contrairement à d'autres où interviennent des éléments tels que la capacité qu’a un être de se percevoir lui-même comme un sujet distinct, pensant, existant ou la reconnaissance de soi comme entité continue dans le temps, etc. - fut celle avancée par John McCarthy, un information et spécialiste en science cognitive, dans le cadre d'un projet de recherche au Dartmouth College en 1955 (USA) : 

«L'IA est basée sur le principe que l'intelligence humaine peut dans certains cas être décrite avec une précision telle qu'on peut penser être en mesure de la reproduire mécaniquement ou autrement.»

Elle n'exclue pas la possibilité que cette reproduction peut être plus rapide que la pensée humaine ou en mesure de gérer des connaissances supérieures à la fois en quantité et en profondeur . D'où la possibilité d'en tirer des conclusions autrement inaccessibles.

À noter également la possibilité de traiter simultanément une quantité inombrable de connaisances.

*

Vous trouverez en annexe, amendé que pour des fins de présentation, le texte que m'a fait parvenir mon ami. - Voir ci-joint.

C'est un texte qui "parle de lui-même" et dont je ne tiens pas particulièrement commenter le contenu sauf pour ce qui est des opinions qu'il semble exprimer à la manière d'un être humain.

Globalement, on ne peut que lui reprocher que quelques oublis  sa superficialité surtout dans sa dernière partie, celle qui répond à ma question "Comment lire Saint-Simon" ou, si vous préférez : "Pourquoi et comment lire Saint-Simon" à laquelle il répond par une suite de lieux ommuns dont on s'attend, de nos jours, d'un élève sde CEGEP ou d'un lycée. (Voir l'opinion de Jeff Bolinger dans sa chronique d'aujourd'hui.)

Quelques remarques, pour débute, sur l'IA (Intelligence artificielle) :

C'est [entre autres] une "méthode de recherche" dont je me sers de plus en plus et que, sans m'en être immédiatement rendu compte a fini par m'être imposée via mes deux engins de recherche favoris sur l'internet : Google et Brave.

Prenez le cas de Saint-Simon :

Pour parler de lui et de ses Mémoires, il me fallait au moins être en mesure de donner sa date de naissance, celle de sa mort et ce en quoi consistait ses Mémoires. Sans l'AI", jeMaurais dû faire diverses recherches sur sa biographie, quand il a commencé à rédiger ses Mémoires, pour ensuite passer à leur contenu, les sujets dont elles ont traités, les opinions qu'on a émises sur son style. Cela constitue à consulter cinq, dix, vingt sites tandis que ces recherches ont pu être effectués en deux trois recherches via l'AI.

Note : 

Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, les réponses aux questions posées via Goggle sont de plus en plus précédées d'une capsule qu'on dit être d'un "AI Overview"... - Demandez à Google, par exemple, la date de naissance et celle du décès de Napoléon...

Mais sur le texte que m'a envoyé mon ami et joint en annexe :
(En reprenant le plan que je m'étais tracé) 

1 - Qui fut saint-Simon :

2  - Ce en quoi consiste ces mémoires :

Peu de choses à ajouter

3 - Leur publication :

Pour une raison difficile à excuser, ChatGPT a oublié de mentionner une édition par chez Ramsay entre les deux parues chez Gallimard (La Pléiade) et qui est très importante.

Je n'ai pas consulté la deuxième de ces éditions, mais si je me fie à ce qu'on a fait avec la ré-édition d'À la recherche du temps perdu de Proust (en quatre volumes plutot que trois),  j'ai bien peur qu'on a a mis en circulation une version si annotée qu'elle ne peut intéresser que des spécialistes qui, souvent, se perdent dans des points-et-virgules en oubliant les intentions premières des auteurs qu'ils analyses.

On notera que, sans notes, Gallimard a republié le texte de la deuxième édition d'À la recherche dans un coffret n'en contenant que deux...

Je n'ai pas vérifié non plus si on a joint à  cette deuxième édition des Mémoires (La Pléiade) les tableaux généalogiques hors-volume de la première...

Pourquoi l'édition Ramsay est "importante" ?

Parce qu'elle est accompagnée de préfaces qu'on ne peut pas ignorer :

Vol. No. - Date - Préface de :

Vol. 01 - 1691-1694 - François-Régis Bastide
Vol. 02 - 1695-1699 - Philippe Erlanger
Vol. 03 - 1699-1702 - le duc de Castries
Vol. 04 - 1702-1705 - Jean-Louis Curtis
Vol. 05 - 1795-1707 - Jacques de Lacretelle
Vol. 06 - 1707-1709 - Sainte-Beuve
Vol. 07 - 1709-1710 - E. Le Roy Ladurie
Vol. 08 - 1710-1711 - Hippolyte Taine
Vol. 09 - 1711-1713 - Didier Martin
Vol. 10 - 1713-1714 - Barbey d'Aurévilly
Vol. 11 - 1714-1715 - André Maurois
Vol. 12 - 1715-1716 - H. de Montherlant
Vol. 13 - 1717-1718 - Le duc de Lévy-Mirepoix
Vol. 14 - 1718 -  ...   - René Girard
Vol. 15 - 1718-1720 - Erikorsenna
Vol. 16 - 1720-1721 - J.C.L. de Sismondi
Vol. 17 - 1721-1725 - Philippe Sollers

(Le vol. 18 étant celui d'une table alphabétique général)

Et ce, sans compter des remarques et notes de présentation de :

Michelet, Jean Cocteau, Montherlant, Stendhal, Alain, André Suarès, Julien Benda, Mme de Deffant et Châteaubriand, parmi lesquels Simondi, entre autres, nous souligne que :

"L'auteur se fait lui-même connaître si bien, qu'on croirait avoir vécu avec lui..."

... point sur lequel, justement, je tenais à attirer l'attention dans mon exposé .

Notes 1 :

Pour ceux qui habite les régions de Les Coteaux-Valleyfield et Beauharnois-Châteauguay, c'est cette édition qui est disponible en la bibliothèque du CEGEP de Valleyfield.

On trouvera la même en la Grande Bibliothèque (Nationale), à Montréal de même que, au moins une des deux éditions publiées chez Gallimard et plusieurs volumes d'extraits.

Consultez leur catalogue en ligne :

Bibliothèque Armand-Frappier (Valleyfield) : cliquez ici.

Bibliothèque et archives nationales : cliquez ici.

Pour ce qui est des Mémoires en tant que telles, elles sont disponibles en entier sous différents formats à divers endroits. Pour les lire en ligne ou pour les télécharger dans votre ordinateur, taper "Saint-Simon Mémoires" dans votre fureteurs.

Les mêmes indications s'appliquent pour retrouver diverses études, conférences, extraits, etc. - Et il y en a !

Notes 2 :

On pourra, par ailleurs, si l'oeuvre de Saint-Simon dépasse le temps qu'on veut consacrer à ses lectures, l'approcher via deux volumes, l'un paru aux Éditions du Seuil en 1977 et l'autre, chez Robert Lafont en 2017 :

Saint-Simon par lui-même (collection "Écrivains de toujours") par François-Régis Bastide - Seuil

et

Tout Saint-Simon (collection Bouquins) sous la direction de Marie-Paule de Weerdt-Piloge (avec Marc Hersant et François Raviez - Laffont.

Le premier est fortement recommandé à cause de ses nombreuses citations, comme tous les volumes de cette collection dont nous n'en avons jamais lu un seul qui ne valait pas la peine.

Quant au deuxième, ses articles sont classés en ordre alphabétique parmi lesquels il est difficile de se retrouver, et qui n'ont pas une unité précise. On y trouvera cependant un (un seul) arbre généalogique et une chronologique comparative (vie de Saint-Simon et fait historiques), de même qu'une bibliographie intéressante. 

*

Au quatrième point maintenant :

   Pourquoi ou comment lire Saint-Simon

La question qu'on se poser avant de lire Saint- Simon est : "Que peut-on trouver d'intéressant dans l'oeuvre d'un écrivain qui ne s'est intéressé qu'aux, détails d'une époque dont il ne reste que des châteaux et des monuments construits il y a plus de trois cents ans et dont les vies n'ont pas beaucoup  à nous  inspirer de nobles pensées ?"

ChatGPT avance plusieurs possibilités. 

On peut, par exemples, lire Saint-Simon en historien, en amateur d'anecdotes, ou même de littérature, mais d'une littérature peu envoutante compte tenu de ce qui s'est écrit dans les trois siècles qui l'ont suivie.

Ce sont là des approches tout à fait classiques, dignes d'un compte rendu ou d'une analyse quelque peu superficielle d'un livre de souvenirs ou, même, à peu de détails près, de souvenirs d'un duc et pair de France qui les a racontés sous la forme d'une autobiographie ou de souvenirs où comme on dit de l'oeuvre de Proust, rien ne se passe ou plutôt tout ce qui s'est passé est archiconnu depuis des siècles.

Je n'ai retenu des sommaires-résumés-condensés-abrégés et opinions diverses receuillis par ChatGPT qu'une seule chose : que le style (l'écriture) de Saint-Simon était particulier. De ce style, Châteaubriand (référence en dehors de celles retenus par ce logiciel d'IA) disait qu'il écrivait "à la diable", sans se soucier des points et virgules, de la concordance des temps, de règles grammaticales considérées comme importantes et que,  dans une même phrase il passait d'une description physique à des traits de caractère d'un personnage. 

Cela m'a semblé important.

Important également le peu d'importance (sic) que Saint-Simon semble accorder à son personnage qui, quand même, avec toutes ses démarches, remarques et insistances pour qu'on respecte certains protocoles pourrait passer pour un vétable obsédé. 

Important au point où sa personalité finisse par rende à ses écrits une dimension qui se situe au-delà des événements qu'il racontent dans les moindres détails.

Le fait est, comme Proust, Joyce, Gide ou tous ces auteurs que l'on admire, que l'on dit "grand écrivains" sont plus importants que leurs écrits au point où l'on finit par oublier leurs oeuvres pour ne penser qu'à eux, qu'à... - là je m'avance très profondément dans ma conception de la littérature, ou des arts en général - ce qu'ils furent et ce qu'ils feraient, diraient s'ils étaient confrontés à notre réalité, à la réalité de tous et chacun de leurs lecteurs.

En ce sens, lire Saint-Simon, c'est s'en faire un ami, un être avec qui il est loisible de se demander ce qu'il penserait de notre opinion sur un fait banal qu'il soit et, d'une certaine manière, nous enseignerait ce que l'on doit penser d'un personnage comme le roi Louis XIV, de Mme Maintenon ou de l'abbé - puis cardinal - Dubois...

Quoique on ne peut pas faire autrement que d'amirer les centaines de portraits qu'il a faits des peronnages qu'il a rencontrés.

Ce que je retiens du texte de ChatGPT ?

Que ce n'est qu'un ramasis d'opinions susceptible d'impressioner un jury lors de l'attribution d'un prix lors d'un examen de fin d'année...

«Faites-la sortir, quoi qu'on die.
Ah que ce quoi qu'on dit est d'un goût admirable !
" disait Philaminte dans Les femmes savantes de Molière."

(À suivre)

Paul Dubé et la Sainte Trinité (*)

(*) Formée, comme je l'ai mentionné dans l'édition précédente du Castor™, de Simon (Popp) qui commence à ressembler de plus en plus à Copernique (Marshall) qui, si ce n'était pas de son âge, pourrait passer pour moi aux yeux de ceux  qui ne nous connaissent pas, moi qu'on dit ressembler de plus en plus à Simon...

 

Nos calendriers :

Juin
Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
1
Funérailles
de
Victor Hugo
1885
2
Naissance
du Marquis
de Sade
1740
3
Washington
capitale
des USA
1800
4
Première du
Misanthrope
(Molière)
1666
5
Attentat contre
Tobert
Kennedy
1968
6
César
vainc
Pompér
48 av. J.-C.
7
Jour de
l'indéêndance
de la Nivège

1905

8
Mort
du prophète
Mahomet
632
9
Mort de
Charles
Dickens
1870
10
L'Italie
déclare la guerre
à ka France
1940
11
Naissance
de John
Constable
1776
12
La Russie
indépendante
de l'U.R.S.S.
1990
13
Première
de La Bohème
de Puccini
1898
14
Napoléon
victorieux
à Marengo
1800
15
Sugnature
de la
Magna Carta
1215
16
Saccage de
Rome par les Vandales
455
17
Pétain
de,amde
l'Armistice
1940
18
Naissance
de Miguel
de Cervantes
1547
19
Maximilien
fusillé à
Queretaro
1867
20
Naissance
de Jacques
Offenbach
1819
21
La
nuit de
Varennes
1791
22
Acte
de 
Québec
1774
23
Renaissance
des Jeux
Olympiques
1874
24
Assassinat
de
Sadi Carnot
1894
25
Custer
à Little
Bighorn
1876
26
Naissance de
de Salvador
Allende
1908
27
Mutinerie
du
Potemkine
1905
28
Naissance
de Henry VIII
1491
29
Fondation
de
San Francisco
1776
30
Nuits
des "longs couteaux"
1934
Juillet
Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
1
Hugues Capet
élu
roi de France
987
2
Décès de 
Jean-Jacques
Rousseau
1778
3
Saladin
victorieux
à Hattin
1187
4
Naissance
de
Garibaldi
1807
5
Indépendance
du
Vénézuéla
1811
6
Mort de
Thomas
Moore
1535
7
Jean Hus
brûlé
vif
1415
8
Léon 1er
rencontre
Attila
452
9
Indépendance
de
l'Argentine
1816
10
Pleins
pouvoirs à
Pétain
1940
11
Les 
musulments
en Espagne
711

12
Réhabilitation
de
Dreyfus
1906

13
Assassinat
de
Marat
1793
14
Prise
de la
Bastille
1789
15
Les Croisés
à
Jérusalem
1099
16
F
uite de
Mahomet à
Médine
622
17
Karl Marx
Publie
Das Kapital
1867
18
Mort
du peintre
Watteau
1721
19
Inauguration
du métro
de Paris
1900
20
Attentat
contr
Hitler
1944
21
Début de
la guerre de
Sécession
1861
22
Naissance
de Cora
Vaucaire
1918
23
F
in
de la
Monarchie
(Égypte)
24
"Découverte"
de
Machu Picchu
1911
25
Henri IV
abjure le
protestantisme
1593
26
Abolition de
l'esclavage
(Angleterre)
1833
27
Arrestation
de
Robespierre
1794
28
Mort
de
Saint-Just
1794
29
Inauguration
de l'Arc
de Triomphe
1836
30
Début de la
bataille
d'Angleterre
1940
31
Assassinat
de
Jean Jaurès
1914
 
 

Dédicace


Cette édition du Castor est dédié à :


Bertrand Russel
(1810-1849)
 

Mot de la fin

«La mort n'existe pas,  ni l'anéantissement total de l'énergie qui nous anime, que la transformation de cet énergie en une chose que nous ne connaissons pas encore, mais que fondamentalement nous savons qu'elle existe. »

Nikola Tesla (1856-1943)

 

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Parmi nos autres pages :

Aceto, Le Caraguay, Aksoum, Les Coteaux


Extraits du dictionnaire du Grand Marshall

*

Les biographies récemment restaurées :

Sushema Amagashi - Ignacia Aphérèse - Simone de Beauvoir - Benoît et Marcelle Brisebois - Auguste Brizeux - Les frères Cody - Victor-Emmanuel DébrisErnestine (la bienheureuse) - Émile Littré - Obstin de Metz (saint) 

et...

Masakao Shitake (dit : le forçat du haïku)

 

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Note : 

Le Castor™, entièrement subventionné par les Éditions Vatfair-Fair de St-Romuald d'Etchemin, ne perçoit aucun paiement, ni faveurs, ni considérations spéciales de la part des établissements ci-dessous mentionnés.


Toujours se renseigner (heures d'ouverture, etc.) avant de se rendre sur place 

Burgundy Lion
2496 ouest, rue Notre-Dame
Montréal, Québec
(https://www.burgundylion.com/fr/bienvenue


McBroue (*)
329 rue Victoria
Salaberry-de-Valleyfield, Québec

http://mcbroue.com/

(*) Se munir d'Un casque d'écoute ou de protège-oreilles. La musique qu'on y diffuse via de puissants hauts- parleurs y est souvent trop fortes. Et par "musique", il faut comprendre qu'il s'agit la plupart du temps de Country américan (anglais) ou du rap. 

 
Club Touriste  
133, rue Victoria,
Salaberry-de-Valleyfield, Québec https://www.facebook.com/clubtouriste


Librairie Côté gauche
33 rue du Marché, 
Salaberry-de-Valleyfield, Québec
Heures d'ouverture : mercredi au samedi de 12h30 à 17h30
https://fr-ca.facebook.com/librairiecotegauche/

Son club des lecteurs :

Le troisième vendredi du mois à 19h00
      De septembre à juin (sauf décembre).

***

Et sur rendez-vous seulement :

Vatfair, Planter, Hencourt

Avocats

Tour Marshalluk - Quartier Universitaire - Napierville

Téléphone : 88-06 - Sonner deux coups.

 

  
DeBrouin, DeBrouin et DeBrouin

Évaluateurs de risques

Tour Marshalluk - Quartier Universitaire - Napierville

Téléphone : aucun

Notes et autres avis :


Fondé en 1900 par le Grand Marshall, le CASTOR DE NAPIERVILLE fut, à l'origine, un hebdomadaire et vespéral organe créé pour la défense des intérêts de l'Université de Napierville et de son quartier. - Il est , depuis le 30 septembre 2002, publié sous le présent électronique format afin de tenir la fine et intelligente masse de ses internautes lecteurs au courant des dernières nouvelles concernant cette communauté d'esprit et de fait qu'est devenu au fil des années le site de l'UdeNap, le seul, unique et officiel site de l'Université de Napierville.

De cet hebdomadaire publié sur les électroniques presses de la Vatfair-Fair Broadcasting Corporation grâce à une subvention du Ministère des Arts et de la Culture du Caraguay, il est tiré, le premier lundi de chaque mois, sept exemplaires numérotés de I à VII, sur papier alfa cellunaf et sur offset ivoire des papeteries de la Gazette de Saint-Romuald-d'Etchemin et trois exemplaires, numéroté de 1 à 3, sur offset de luxe des papeteries Bontemps constituant l'édition originale, plus trois exemplaires de luxe (quadrichromes) réservés au Professeur Marshall, à Madame France DesRoches et à Madame Jean-Claude Briallis, les deux du Mensuel Varois Illustré.

Nous rappelons à notre aimable clientèle que :

1 - L'édition régulière du Castor™ paraît le 1er jeudi de chaque mois.

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