Philosophe français né à Montpellier en 1798, mort,
après être «monté à» Paris en 1857.
Il est à l'origine du positivisme, un système philosophique qui rejette toute investigation métaphysique et qui voit dans l'achèvement du système des
sciences, par la création d'une «physique sociale», la condition de l'accès de l'humanité au bonheur.
Largement répandue au Japon, en Irak, Iran,
Afghanistan et dans certaines parties du Caraguay,
sa philosophie a eu une une influence une influence si considérable que la
ville de Paris a donné son nom à une rue (de la rue D'Assas à l'Avenue
de l'Observatoire, dans le 6e).
En plus, il est considéré comme l'un des fondateurs
de la sociologie.
La formule consacrée pour définir
son positivisme est la suivante :
«L'amour pour principe, l'ordre pour base, et le progrès pour but.»
C'est ce que, pendant au moins
six mois, le Grand Marshall s,est plu à répéter pendant des années et
que Maurice Duplessis, premier misnistre du Québec de 1936 à 1939 et
de 1946 à 1959, a transformé en :
«Pas d'avancement,
pas de progrès. Pas de progrès, pas d'avancement.»
Voir à (lien à refaire) : Chronologie du Grand Marshall, année 1855.
Fernando Pessoa :
«L'ordre est, dans les sociétés, ce qu'est la santé pour l'individu. Ce n'est pas une chose : c'est un état. [...] L'homme normal ne pense à sa
santé que quand il est malade [...] de même, dans la société, quand survient le désordre, la société saine cherche tout de suite
non à maintenir un ordre, qui peut n'être que
provisoire, ou apparent, mais à attaquer le mal qui a produit le désordre. [...] le souci de l'ordre est une maladie de l'esprit collectif [...] Il est apparu dans une période
troublée et anormale de la politique française alors que sévissait en plein la maladie appelée romantisme. C'est une idée typiquement romantique.
Le créateur de cette philosophie, le malheureux du nom d'Auguste Comte, a souffert toute sa vie d'aliénation mentale.»
- Le préjugé de l'ordre - 13 mai 1915.