Ottokar de Ribentrop dit
Ottokar de Klow,
poète et chroniqueur d'origine allemande né vers la seconde moitié du XIVe
siècle, mort au début du XVe (après 1411). Il est l'auteur d'une chronique
syldave (rime) en plusieurs volumes de même que divers recueils de poésie
publiés à partir du XVIe siècle.
Selon les
notes biographiques qu'il nous a laissées, il aurait été au service de
Gustav von Klkenzhein, fils du gouverneur de Klakenziebusch, et l'élève
d'un certain Adolf Hittel de Braunau de qui il aurait appris son métier de
peintre en bâtiment.
On ne possède aucun autre renseignement sur sa vie
sinon qu'il collectionnait les psaltrions et les arbalètes miniatures et
qu'il avait l'habitude de marcher à reculons de peur d'être assassiné.
De nature délicate et subtile, son oeuvre poétique se
divise en trois parties :
La première consacrée essentiellement la deuxième
guerre punique suscite peu d'intérêt ; on y retrouve des vers aux accents riches
et mélodiques mais l'ensemble est gâté par l'intervention continuelle d'un
choeur antique prévoyant des catastrophes qui ne se produisent jamais.
La
seconde est plus personnelle et traite du rapport entre les citadins et les
campagnards ; les montants qui sont mentionnés dans leurs continuels échanges
commerciaux ont beaucoup servi à établir l'histoire économique de la Syldavie.
Finalement, la troisième partie est celle qui aura eu le plus d'influence sur
la poésie syldave moderne et, par ses répercussions, sur la poésie féminine
napiervilloise (voir le lien ci-dessous) ; elle traite essentiellement
d'échanges commerciaux, de procédés manufacturiers et de métaux usinés.
Ottokar de Ribentrop est également l'auteur d'une
feérie intitulée Noël en Samarie.
Il mourut noyé après être reculé
[1]
dans un canal près de la Schlampe,
rivière tributaire du fleuve qui traverse la ville de Klow.
[1] Le verbe reculer se conjuguait avec
l'auxiliaire être à l'époque.