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(saint) Grégoire de Nysse


Docteur de l'Église de l'Orient, Grégoire de Nysse (saint), né à Césaré de Cappadoce vers 335 et mort à Nysse vers 395, a longtemps hésité entre le monde et l'Église.

Nommé par son frère (Saint Basile) évêque de Nysse, il finit par s'intéresser aux choses de l'esprit et joua (d'après les frèeres Skonmadit) un assez grand rôle au concile de Constantinople (381).

On dit qu'il fut un très mauvais administrateur mais un docteur éminent, une sorte d'autorité en matière d'orthodoxie.

Il a laissé de nombreux écrits contre, entre autres, l'arianisme :

  • Grande Catéchèse
  • Discours contre Eunomios (1)
  • Discours contre Apollinaire (2)
  • Etc.

Note :

Nysse, Nyssa, dit en grec ancien "Νyssa", est ou plutôt fut une ville aujourd'hui disparue de Cappadoce (une région historique de Turquie située au centre de l'Anatolie ou de l'Asie mineur). 

Saint Grégoire de Nysse, père de l'Église, en aurait été l'évêque de 371 à 374.

Le site de Nysse a été identifié comme proche du village Harmandalı, district d'Ortaköy, province d'Aksaray en Turquie. - Ce site archéologique se compose de deux tumulus (Höyük en turc), situés au nord du village et visibles depuis l'autoroute O-21 Ankara-Niğde. Un autre emplacement proposé l'associe à la ville moderne de Nevşehir, mais l'érudition moderne a jeté de sérieux doutes à ce sujet.


(1) Dans son IIe livre contre Eunome, Grégoire attaque plus particulièrement à l'identification de l'essence de Dieu avec l'agennesia qui conduisait à la négation de la divinité du Fils. Grégoire déclare que la base de la foi chrétienne est la divinité du Fils, qui est vérité, lumière, force, vie et surtout Dieu. Ensuite il ajoute : "Ce que Dieu est selon son essence, échappe à toute tentative intellectuelle, à tout effort, mais nous avons connaissance de son existence par la grandeur et la beauté des créatures, selon une certaine analogie des choses connues. Par les énergies il nous donne seulement la foi, non la connaissance de ce qu'il est. Les eunoméeens au lieu de dire que l'essence du Père est inengendrée, prétendaient que l'inengendré constitue l'essence, afin que, par la contradiction avec le genneton ils puissent prouver la différence de nature entre le Père et le Fils." 

(2)  H. Lietzmann, Apollinaris von Laodicea und seine Schule, TU 1, Tübingen, 1904, p. 180, 21-24


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2021-04-30