Vol. XXVIII,  n° 8 Le seul hebdomadaire de la région publié une fois par mois Le lundi 2 avril 2018

Premier avril, circa 33 A.D.


    
       


Chroniques


 

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      Simon Popp

Légendes de vieilles bonnes femmes

Nous en connaissons tous : nager après avoir mangé peut être la cause de crampes et conséquemment de noyades ; un chewing gomme avalé peut rester jusqu'à sept ans dans un estomac ;  la masturbation mène à la cécité ;  faire craquer ses doigts est une source d'arthrite ; ouvrir un parapluie dans une maison est cause de malchance, idem pour un chapeau déposé sur un lit ; et ainsi de suite.

Il en est d'autres, de ces «vérités», plus tenaces comme : la date de Pâques qui varie d'année en année, sans qu'on en précise jamais la raison ; qu'il ne s'est pas passé trois jours entre la mort du Christ et sa résurrection, mais bien une journée et demi, tout au plus ; que l'année de sa naissance (s'il a vraiment existé, chose de plus en plus contestée) daterait, selon les dernières estimations, de l'an quatre avant Jésus-Christ et qu'il serait de ce fait né quatre ans avant lui-même.

Note à Monsieur le Directeur : Ce n'est pas circa 33 A.D. qu'il aurait fallu inscrire au début de ce Castor™, mais bien circa 28....

D'autres faits semblent avoir été inventés de toutes pièces : le recyclage, par exemple, qui, sauf pour certains métaux, occasionne des dépenses d'énergie supérieures à l'enfouissage de matériaux tels que le papier et le carton qui sont, tout à fait par hasard, biodégradables. Il n'y a eu jusqu'à présent, autre exemple, aucune étude sérieuse sur les effets de la fumée secondaire de la cigarette, Seules quelques statistiques ont démontré que l'incidence du cancer était égale entre les serveurs fumeurs et les serveurs non-fumeurs dans les bars et restaurants où il a été longtemps permis de fumer. Que dire également de l'eau embouteillée qui se revend de trois à quatre fois le prix de l'essence et qui n'est souvent que de l'eau ordinaire... filtrée.

Pour ma part, considérant ce que l'on m'a donné à manger quand j'étais jeune et les années où je me suis nourri de ce que l'on considère aujourd'hui de la malbouffe, il serait normal que je sois décédé il y a une dizaine d'années.

Beaucoup de gens qui ont une peur énorme de voyager en avion ignorent qu'il est plus dangereux de se rendre à un aéroport en voiture que de faire un vol intercontinental ; qu'il est plus probable de mourir en allant se procurer un billet de loto que de s'en procurer un gagnant.

Vous saviez que 46% des Américains croient que le monde a été créé en six jours et que Noé a véritablement existé ; et 88% de ceux qui fréquentent une église quelconque de façon hebdomadaire croient que les anges existent ? 

La question est : d'où viennent toutes ces informations ?

Pour ma part, je crois :

  • Que les plus mauvais conseils que l'on reçoit, dans à peu près tous les domaines, nous parviennent presque invariablement d'un beau-frère qui a connu quelqu'un qui... ou d'un voisin dont le meilleur ami a un fils qui a suivi des cours de... ou de Madame Brochu, l'ami de la mère à Rolland que feu Gilles Pellerin a rendu célèbre... ou encore d'un  bonhomme qui tient à vous vendre quelque chose : une maison, une auto, une police d'assurance, une hypothèque ou - le fin des fins, ces temps-ci - une garantie prolongée ; des accessoires également,  pour aller avec : votre tente-roulotte, votre nouvelle voiture et, vous devez sans doute le savoir : le revendeur de la  balayeuse électrique qui coûte deux fois le prix d'une balayeuse ordinaire ou une batterie de cuisine garantie à vie.

  • Qu'un voyage de quelques semaines en Europe, avec peu de sous en poche, est l'équivalent d'un cours universitaire de plusieurs mois car : ce n'est pas à l'université qu'on apprend à se débrouiller dans plusieurs langues, à manger autre chose que de la pizza et des hamburgers, à connaître le véritable prix des choses et ce qui est vraiment utile de savoir. Et, quand quelqu'un vous dira que les plus beaux paysages au monde sont en Gaspésie, vous aurez appris à vous taire.

  • Qu'à un problème donné, il existe plusieurs solutions qui ne fonctionneront pas.

  • Que, règle générale, les lecteurs - même les grands lecteurs - lisent rarement des choses avec lesquelles ils sont en désaccord

Et surtout :

  • Que dans l'univers tout entier, les hommes d'affaires, les revendeurs de balayeuses électriques sont des amateurs comparativement aux membres du clergé

Simon

      Herméningilde Pérec


De grandes nouvelles

Que les membres de la masse si fine et si intelligente des lecteurs du Castor™ soit rassurée (ou soient rassurés - l'un et l'autre se dit ou se disent) :

La direction de leur précieux hebdomadaire a fait parvenir, le 19 mars dernier et ce, avec le Nihil Obstat du Révérend Chasuble et la bénédiction du Professeur Marshall, une vive lettre de  protestation au  Ministère de l'Environnement et des Ressources Naturelles du Canada stipulant, avec une véhémence non désordonnée, que son service de météorologie ne se conformait pas aux règles que les statistiques lui indiquent ; que le printemps débute depuis des temps immémoriaux le 20 ou le 21 mars, jours qui correspondent à l'équinoxe et qu'il était tout à fait erroné d'indiquer dans ses prévisions que la température, ces jours-là, ne dépasserait pas  les moins 5 degrés centigrades ; que la normale, établie depuis longtemps, devait être plus 3, et, que les membres de ce service devaient s'y conformer. - Notes furent prises à cet effet dans les minutes de l'assemblée des notables de Napierville du 18 du mois dernier et approuvées à l'unanimité.

Lors de la même assemblée, suite à une suggestion de Me Vatfair de l'étude Vatfair, Planter Hencourt et Associés, Monsieur Alcide «Slow Drag» Pavageau a tenu qu'on inscrive dans les minutes que les Mémoires du regretté Comte Robert de Montesquiou-Fezensac, publiées en 1923 sous le nom de «Les pas effacés» (chez Émile-Paul Frères, éditeurs, Paris, 100 rue du Faubourg Saint-Honoré, sous la direction de Paul-Louis Couchoud),  allaient faire l'objet d'une ré-édition électronique d'abord sur le site de l'UdeNap et ensuite, chez Gallica et d'autres sites qui pourraient s'en enorgueillir. Ce projet, soutenu par le Professeur Marshall, a été confié aux soins de Madame Fawzi Malhasti qui a confirmé en avoir trouvé un des rares exemplaires en l'Université McGill de Montréal sous la cote PQ2625 0395. - Cette mention fut lue et également adoptée à l'unanimité. - À suivre sur nos ondes.

Herméningilde Pérec


       Copernique Marshall


A.I.

Je n'ai pas vérifié si, en français, on utilise l'acronyme I.A. en parlant de l'Intelligence Artificielle , comme on le fait en anglais en combinant les lettres A. et I. pour Artificial Intelligence, mais tout ce que je sais, c'est que dans les nombreux articles que j'ai lus sur le sujet, on en a peur. Dans les deux langues.

Il est vrai que les plus puissants ordinateurs peuvent, aujourd'hui, battre les grands joueurs d'échec ; qu'ils peuvent contrairement aux plus grands recherchistes, trouver une référence obscure dans la plus grande des encyclopédies en une fraction de seconde et que le plus brillant d'entre eux mettra quelques heures à non seulement retracer, mais en comprendre la forme exacte ;  qu'à plus ou moins long terme, ils auront compris les similitudes, différences et les contradictions existantes entre le Coran, l'Ancien et le Nouveau Testament (plus les trois cent soixante mille volumes d'aphorismes orientaux) ; et qu'ils pourront à la fois être Archimède, Newton, Einstein et Hawkins.

Et puis ? - Si je vous disais que vos petits-petits-petits-petits-petits-... fils, en arrivant sur la planète X de l'étoile Y de la galaxie Z, ayant voyagé sans gravité depuis des siècles et ne s'étant jamais servi de leurs jambes se retrouveraient dans une civilisation peut-être deux fois supérieures à la leur mais qui n'existe que dans l'eau, vous seriez déçu qu'on ne comprenne pas là-bas ce que c'est que marcher ?

Si je vous disais que, d'ici deux cents, trois cents, quatre cents ans, les ordinateurs - que nous sommes en train de créer - seront plus intelligents, moins belligérants et surtout moins polluants que nous le sommes ; qu'ils auront, enfin, mis fin aux guerres ; qu'ils auront également mis fin à la famine, aux maladies, aux chicanes religieuses ; qu'ils auront, enfin, peut-être éliminé la race physique (dont nous sommes la plus brillante espèce que l'évolution naturelle a su créer) ; qu'ils nous auront remplacés par de brillantes machines sachant tout d'Homère à Shakespeare, de Proust à Le Carré et de Dostoievski à Céline tout en répétant sans honte qu'ils sont la descendance de primates nés en Afrique il y a cent mille ans; qu'ils seront les plus nobles représentants de la race humaine dont nous faisons partie ; et qu'ainsi nous pourrons, dans la véritable image que nous voulons être, explorer le l'univers... vous allez être contre ? 

Copernique

       Jeff Bollinger


De la lecture encore et toujours

Quand j'ai mentionné le mois dernier que les gens qui croyaient savoir lire ne le savaient souvent pas et ai même cité quelques statistiques sur l'analphabétisme au Québec, je n'ai pas voulu insinuer que la majorité de la population était composée de lecteurs qui ne comprenaient pas ce qu'ils lisaient, mais qu'il n'avaient pas appris à développer leurs facultés à décoder rapidement, intelligemment et avec discernement le sens précis qu'un auteur, quel qu'il soit, a bien voulu leur transmettre par écrit et surtout qu'ils mettent ainsi le pouvoir de rétention de leur mémoire.

Nous avons tous vu ou entendu parler de ces phénomènes qui ont développé chez eux la faculté de lire rapidement qui peuvent lire un roman de 800 pages en quelques minutes et qui peuvent en citer, par la suite, de longs passages, mentionner de tous les personnages, en résumer l'intrigue, etc. Ceux-là, à mon avis font partie de la même catégorie de ceux qui ne savent pas lire car : d'abord et avant tout - et à cette opinion, je tiens particulièment - un livre n'est pas une suite d'informations à apprendre par coeur, mais généralement parlant, d'une communication de pensées ou de visions entre celui qui écrit et celui qui le lit. D'aucuns diraient que cette communication est une chose qui d'abord et avant tout doit être vécue ou, à tout le moins, vivante, mais je n'en suis pas là.

Je me dis que si de grands esprits comme Cicéron, Shakespeare, Pascal et le récemment décédé Stephen Hawkins ont bien voulu nous transmettre leur savoir, il est normal que nous fassions des efforts pour vraiment comprendre leurs messages. - Oui, il existe de mauvais auteurs dont les textes sont si obscurs qu'il est presque impossible de les déchiffrer, mais qui ont investi dans leurs écrits beaucoup de temps et qu'ils méritent quand même qu'on leur porte une attention particulière quitte à prendre le temps d'étudier la méthode qu'ils ont utilisée pour écrire qui, invariablement, de l'un à l'autre sera différente parce qu'ils ont eu à nous dire était différent.

Oui, je sais que je m'exprime pompeusement, presque par dogmes, mais je ne suis pas un grand auteur, j'essaye tout simplement d'indiquer que tous les livres ne se lisent pas de la même façon, qu'il y a une certaine préparation à faire avant d'entreprendre la lecture de quoi que ce soit et que c'est cette préparation qui semble être oubliée par ceux - pour en revenir à eux - qui, sans être inintelligents, n'ont pas appris... à lire, chose qui devrait peut-être dite différemment, i.e. : qu'ils n'ont pas appris... à comprendre.

Jeff

   Georges Gauvin


Madame Brochu...

Non, ce n'est pas Madame Brochu, l'amie de la mère à Rolland (voir la chronique de Simon Popp), mais Rolland lui-même qui m'a dit d'attendre encore une semaine ou deux avant de changer les pneus de ma voiture, car, à moins cinq ou moins huit (je ne m'en souviens plus), les pneus d'été n'avait pas l'adhérence des pneus d'hiver.

La belle affaire !

Comme si, en plus de tout ce que je dois savoir au bureau, sur l'éducation des enfants, l'entretien d'une maison, la colorisation de mes cheveux et la marque de la meilleure pâte à dent, je doive savoir tout sur les pneus de ma voiture.

Docteur Kildare, Marcus Welby, s'il vous plaît, sauvez-moi la vie... comme disait Lucien Francoeur.

Georges

        Fawzi Malhasti


Morceau choisi

Quelques vers tirés du Vallon de Lamartine :

Mon coeur, lassé de tout, même de l'espérance,
N'ira plus de ses voeux importuner le sort ;
Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance,
Un asile d'un jour pour attendre la mort.

D'ici je vois la vie, à travers un nuage,
S'évanouir pour moi dans l'ombre du passé ;
L'amour seul est resté, comme une grande image
Survit seule au réveil dans un songe effacé.

Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile,
Ainsi qu'un voyageur qui, le coeur plein d'espoir,
S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville,
Et respire un moment l'air embaumé du soir.

Tes jours, sombres et courts comme les jours d'automne,
Déclinent comme l'ombre au penchant des coteaux ;
L'amitié te trahit, la pitié t'abandonne,
Et seule, tu descends le sentier des tombeaux.

Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime ;
Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours
Quand tout change pour toi, la nature est la même,
Et le même soleil se lève sur tes jours.

     Fawzi

     P.-S. : Ces extraits ont été mis en musique par Charles Gounod et enregistré par Bruno Laplante.

Voir à :

https://www.youtube.com/watch?v=bADhOwvK8_A

    Pour de plus amples renseignements sur Bruno Laplante, consultez son site :

https://www.youtube.com/watch?v=ofYuAh_lXQo

   

  Ou voir la page que Paul Dubé lui a consacrée sur son site :

http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/laplante_bruno/laplante_bruno.htm

         De notre disc jockey - Paul Dubé


Steve Reich

J'ai été très occupé ces derniers temps et n'ai pas pu préparer adéquatement l'article que je voulais rédiger sur ce musicien hors-norme, un des grands représentants de l'école minimaliste (américaine) et à qui l'on doit des combinaisons de sons à partir de courtes phrases humaines (It's Gonna Rain, Come Out to Show Them), des mélanges de bruits ou sons accompagnés d'instruments musicaux et de voix (Different Trains), un étonnant sextet où «s'affrontent» deux pianos, deux xylophones, un orgue électrique et autres instruments, un concerto pour dix-huit instruments et plusieurs autres pièces presque indescriptibles.

En me renseignant sur lui, je fus étonné d'apprendre qu'il était toujours vivant, qu'il avait, aujourd'hui 82 ans et passait encore pour un grand avant-gardiste. - Et pourquoi pas, il était déjà très connu quand j'ai appris son existence en... 1968 !

En attendant de vous en parler plus longuement, je vais vous donner un lien où vous pourrez entendre (et voir exécuter) au complet son concerto pour dix-huit instruments que, si vous êtes comme moi, fasciné par le va-et-vient de sons qui se répètent, vous allez apprécier :

(J'ai trouvé ça en lisant un article que lui a consacré The Guardian)

https://www.youtube.com/watch?v=ZXJWO2FQ16c&t=182s

Bonne écoute !

Notes : 

Pour nos suggestions et enregistrements précédents, cliquez ICI.

Lectures


Note :

Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables  critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.

Victor Hugo
(ou : entre deux grandes oeuvres)

Est-ce que le personnage de Monseigneur Myriel, également connu sous le nom de Monseigneur Bienvenu vous dit quelque chose ? À l'écran, il a été joué par Claude Dauphin, Jean Marais, Fernand Ledoux, Massimo Planforini, Cedric Harwicke, Louis Seigner,  Paul Jorge, George Mosse et beaucoup d'autres. Il s'agit d'un tout petit rôle qui sert à introduire le personnage de Jean Valjean dans Les Misérables de Victor Hugo et qu'on présente  brièvement au début des adaptations de ce roman qu'on a adapté plusieurs fois  à la scène comme à l'écran. - Hugo le mentionne au tout début de son roman en deux courtes phrases auxquelles il ajoute immédiatement :

«Quoique [cela] ne touche en aucune manière au fond même de ce que nous avons à raconter, il n'est peut-être pas inutile, ne fût-ce que pour être exact en tout, d'indiquer ici les bruits et les propos qui avaient courus sur son compte au moment où il était arrivé dans [son] diocèse.»

Un personnage de second plan ? Il occupe pas moins de 14 chapitres (tout le premier livre) de la première partie du roman qui, à eux seuls, auraient pu faire le sujet d'une nouvelle.

Charles-François-Bienvenu Myriel est en effet un évêque dont le diocèse est celui de  Dignes, là où Jean Valjean n'apparaît qu'après la longue introduction où l'on ne parle que de ce Myriel qui, jusqu'en 1888, n'était identifié que par la lettre M suivi de trois points de suspension et son diocèse que par la lettre D. - On y apprend comment il est devenu Monseigneur, son style de vie, sa philosophie, sa charité, son renoncement à tout sauf le strict nécessaire, y compris, dans un chapitre, comment il a su affronter un bandit notoire.

Un début de roman à relire particulièrement par ceux qui croient Hugo dépassé. Oh, il l'est, à bien des moments et toute sa poésie n'est pas nécessairement géniale. - J'ai essayé, il n'y a pas très longtemps de regarder son Hernani et son Ruy Blas et je n'ai pas réussi. - J'y reviendrai quand j'aurai plus de patience.

Entre temps : 

Nous parlions il n'y a pas très longtemps, ici, je crois, des célèbres premières phrases de différents romans et, ayant justement lu le début précité, je me suis dit qu'il serait peut-être temps qu'on reparle du vieil Hugo qu'on ne lit plus de nos jours ; de cet Hugo qui fait quand même partie de nos grands classiques et dont on peut - je m'empresse de le mentionner - se procurer pour 3 ou 4 $ l'oeuvre complète (à lire sur un lecteur électronique) chez Amazon, section Kindle ; de cet Hugo, et particulièrement de ce début de roman qui est tout à fait remarquable.

À ajouter à la liste de livres à relire, une fois que j'en aurai fini avec les Mémoires se Saint-Simon après lesquels m'attendent Lautréamont, le journal de Julien Green et les dernières pages de Gide, plus une biographie de Gaston Miron, quatre volumes sur la Révolution française, quelques pièces de Sacha Guitry, deux romans de Le Carré, Aragon...

Je n'ai pas de plan de lecture précis, mais je peux vous dire une chose : j'espère vivre assez longtemps encore pour tout lire.

Simon

P.-S. : L'édition en deux volumes des Misérables parue chez Garnier (Classiques) en 1957 (édition dont il fallait découper toutes les pages), je l'ai retrouvée dans ma bibliothèque, section «livres oubliés», toujours à l'endroit habituel. Son prix (d'alors), m'a surpris : 7,95$ pour les deux volumes... - Faut dire que ça équivaut 72,15 $ en argent d'aujourd'hui.



(Cliquer sur l'image pour plus de détails)

***

Au tombeau des secrets
Les écrivains publics du Paris populaire
Cimetière des Saints-Innocents
XVIe-XVIIIe siècle
Christine Métayer
Bibliothèque Albin Michel Histoire 2000

Ce que mes amis et connaissances me demandent de lire depuis quelque temps ! - Il faut, à ce propos, dire que je lis la plupart du temps ce qu'ils me suggèrent... par politesse, mais surtout par faiblesse. Un jour,  j'apprendrai peut-être à dire non. - Pour le moment, ceci :

Il était une fois un couple qui habitait la banlieue d'une grande ville. Lui, était entomologiste. Il connaissait les noms, comportements, habitacles, méthodes de reproduction, durée de vie et beaucoup d'autres informations sur tous les insectes vivant dans un rayon de 50 kilomètres de leur demeure. Elle ? Elle était étymologiste. Elle connaissait les racines grecques, latines, germaniques, hébraïques et sanskrites de tous les noms des insectes que connaissaît son mari. - Ils n'avaient pas d'amis.

(Je crois qu'on l'a déjà raconté ici ily a quelque temps.)

Ce que je connais de l'auteure du livre précité se résume à ce que j'ai pu lire sur la page (aujourd'hui disparue ?) qui la concerne et qu'on peut consulter sur le site de l'Université de Sherbrooke où j'ai appris qu'elle est une professeure retraitée et, en consultant la liste de ses publications, j'ai pu me faire une idée de ses intérêts. En voici quelques titres :

1988 « La communauté des maîtres écrivains de Paris et l'enseignement de l'écriture sous l'Ancien Régime : dans la destinée de l'art calligraphique »

1991 « La menace de disette, la peur de soulèvements et le sens traumatique d'un événement : le cas du blocus parisien de l'hiver 1649 »

1994 « Un espace de vie à Paris : les charniers du cimetière des SS (Saints). Innocents sous l'Ancien Régime »

1995 « Humble métier et métier des humbles : l'écrivain public à Paris, aux XVIIe-XVIIIe siècles »

Dans une note précédant son introduction à « Au tombeau des secrets » Madame Métayer avance que le livre ci-dessus mentionné lui a été inspiré par sa thèse de doctorat sur « Les écrivains publics et milieux populaires à Paris sous l'Ancien Régime. Le cas des écrivains des charniers du cimetière des Saints-Innocents. » (Québec, Université Laval, 1991).

Oublions, un instant, ce que j'ai dit à propos de l'entomologiste et l'étymologiste au tout début de cette note et n'essayons pas de nous imaginer la vie sociale de Madame Christine Métayer ; penchons-cous cependant à l'utilité des professeur d'histoire dans la société en générale et particulièrement des recherchistes qui consacrent une bonne partie de leur vie à découvrir des données qui ne peuvent intéresser qu'une partie infime de la population (notamment, les étudiants en histoire !)

J'ai déjà posé la question à, justement, une - aujourd'hui dame - jeune fille qui est devenue, comme Madame Métayer, docteur en histoire (est-ce qu'on doit écrire doctoresse ?) qui n'a enseigné que quelques années pour ensuite devenir responsable d'une chaire où elle a tout simplement continué ses recherches (Sur le statut de la femme au travail, en France, entre les deux guerres.) et guidé, mais de loin, les professeurs d'histoire à l'université où elle oeuvrait. - Sa réponse fut un coup d'oeil où il était évident que j'étais un crétin de la pire espèce. Comme, auparavant et plusieurs fois par la suite, on m'avait traité et on a continué de me traiter de noms dificiles à mentionner, je m'en suis pas trop fait, sauf que ma question est toujours là et s'appuie sur le fait qu'en dehors du professorat et de la muséologie, il y a très peu d'historiens à l'oeuvre dans d'autres sphères de l'activité humaine. Et puis, il y a autre chose :

J'ai remarqué, au fil des ans, que les grands historiens, ceux qui ont brossé des tableaux pouvant intéresser les amateurs d'histoire (comme je le suis) n'ont pour la plupart jamais appris leur métier dans les grandes institutions d'enseignement. Est-ce que je me trompe ? - Où ont appris leur métier d'historien Michelet, Tocqueville, Guillemin, pour n'en nommer que trois et pourquoi pas, tant qu'à y être, Voltaire, Saint-Simon et Châteaubriand. (et, à ce que je sache, Louis Madelin n'était pas, à proprement parler un historien...)

Mais revenons à Madame Métayer et à son livre :

Qu'on m'excuse mais tout en pensant à l'utilité d'un tel livre, je me dois de dire : petit a) qu'il est bien écrit, petit b) qu'il est très bien ordonné et, petit c) qu'il contient de nombreuse informations, sinon capitales, fort intéressantes. - Je m'y suis plu à bien des endroits. - Ce qui prouve que j'ai souvent tort.

Ses grandes divisions sont :

I - L'écrivain public dans tous ses «états». Caractéristiques culturelles et sociales d'un métier contreversé.

II - Un espace de vie : les charniers du cimetière des Saints-Innocents.

III - Du scripteur indésirable à la «curiosité» de Paris : la présence remarquée des écrivains aux Saint-Innocents.

IV - Essai sur l'insertion sociale des écrivains des charniers. Modalité et enjeux.

Suivent une conclusion (Pour l'histoire sociale de gestes d'écriture), six annexes composés de listes dont on peut facilement se dispenser (liste chronologiques et alphabétiques des écrivains publics de Paris, des maîtres écrivains jurés, des imagières et imagiers, des fonctionnairtes du cimetière, etc.) et une bibliographie sans fin, qui, sans la conclusion, occupent plus de 137 pages d'un volume qui en contient plus de 450.

Une oeuvre magistrale, unique en son genre et qui contient 21 illustrations.

À mettre dans l'étagère où l'attende le livre d'or de la poésie soufique  suivi de quelques remarques sur l'alphabet de Mesrop Machtots.

Simon (*)

P.-S. : J'ai ne suis pas impartial devant les spécialistes. S'il y a une chose que j'admire, c'est leur patience.

(*) Attribué, par erreur, à Copernique Marshall dans notre première édition (note de l'éditeur)

***

New York
Louis Vuitton 
City Guide 2018

Pour une trouvaille, c'est toute une trouvaille. Malheureusement rédigée pour gens riches et célèbres ou pour tous ceux qui auraient une vingtaine de mille dollars à dépenser pour un weekend... à condition de ne pas trop exagérer chez les bijoutiers, marchands d'antiquité et couturiers mentionnés dans ce précieux guide destiné aux personnes qui voyagent avec des valises de chez Vuitton.

Attention quand même, Vuitton ne fabrique pas uniquement des malles, des porte-documents ou accessoires du même genre. la preuve, la voici (page 303):

Un coffret pour tout écrivain en puissance. - Hélas, on ne mentionne pas, dans ce guide, le prix de cette trousse indispensable, mais je suis certain qu'il y a là, au lieu et à la place, - cher Paul - de quoi te procurer les Mémoires de Saint-Simon, la correspondance de Voltaire et l'oeuvre complète de Proust dans La Pléiade.

Hôtels recommandés dans ce guide : The Mandarin Oriental, The Phillips Club, The Carlyle, The Pierre (of course !), The Mark, The Refinery, The Baccarat, The Nomad, The Viceroy, The Ritz...

Restaurants ? Agata et Valentina, Astor Wine and Spirits, The Smile, The Green Table, The Plaza Food Hall, Petrossian, Tertulia, La Grenouille...

Mais vous y trouverez également une foule d'adresses où vous procurer des foulards en soie, des accessoires pour votre salle de bain, des bijoux, des objets de luxe et même des souvenirs (uniques, il va sans dire).

Et moi qui se contente, quand je suis à New York, des nombreux Deli où l'on sert, encore, de délicieux sandwiches au pastrami et d'immenses cheese cakes à un prix que je peux, pas tout le temps, mais souvent me payer.

Simon

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The 100-Year-Old Man Who Climbed Out the Window and Disappeared
Jonas Jonasson translated from the original Swedish by Rod Bradbury
Harper Perennial (Harper-Collins) - 2009

This is the sort of a book that are thrown on my desk with a note that says that I will like it.

Well, as I'm writing this, I'm about a third through and I might, if time permits, add a bit more before this Castor™ is issued and probably will if I find an hour or two to finish reading it.

(Unfortunately, I didn't.)

Let me say, first of all, that I have three books that I consider funny, full of humour and  intellectually delightful. One is «Three men in a Boat» by Jerome K. Jerome which I consider a classic. It's been quoted here several times. - I first read it, I don't remember exactly when. - Oh, I might have been about fourteen or fifteen at the time and I found it hilarious, enough to read it again at least four times since. - The second is «The Importance of being Earnest» by Oscar Wilde which is not a book but a play which I saw, for the very first time in the movie made by Anthony Asquith in which Edith Evans played Lady Bracknell. To this day, I find it to be the cleverest thing that I ever read, heard or seen. And then, there was «The Big Lebowski» which made me laughed out loud in a cinema, about as much as I did, seeing for the first time Billy Wilder's  «Some like it Hot» filmed nearly 40 years earlier with Tony Curtis, Jack Lemmon and Marilyn Monre. At the time I was knowledged enough to notice Spats Columbo (played by George Raft) saying to a young would-be gangster throwing a coin in the air, something I remembered having seen in a film he had done twenty years earlier, as a «cheap trick».

Humour is a curious thing. What makes some people laugh is not funny, even downright stupid by others. - Sick jokes fall into this category. And, pardon me if I don't understand, but the Three Stonges is a style of comedy that doesn't seem to have any impact on  women. - I myself am partial to the lunacies of Laurel and Hardy. On the other hand, I find Charles Chaplin a bit too self indulgent. Particularly towards the end of his silent days (end even into his later films),  as the «Look at me, I'm a genius - You I know I am - and I have an important message to tell you.»

I'd settled for the sad, The-World-Is-Against-Me Buster-Keaton anytime.

And before I forget, yes, Jeff Bridges is excellent as the Dude in the Big Lebowski, but so are Goodman and Buscemi they sort of overshadowed Bridges who, as The Dude, in a way, pardon the reference, held the room together.

Anyway, to go back to «The 100 years-old man...», the first question I asked myself, after reading, say 20% of it, is : «How is this preposterous story is gong to end ? » and, so far, I haven't been able to figure it out. I mean : it has to end in a funny, hilarious way, doesn't it ? - One just can't kill this 100-year-old character in a puff of smoke or something.

That's where I'm at writing this, but I have to point out something which, so far, I have really appreciated from a purely literary point of view, something which I haven't seen in a long while and it is the repetition of the name of a character (who dies at he the beginning of this novel - no spolier alert intended) about whom the writer refers to as «A young man with long blond hair, a scraggly beard, and a jean jacket with the word Never Again on the back». A trick, I know, but it's very well used.

And there's another thing to be mentioned : the «Boss» who referred to his gang as «The Real Madrid» on acount of his liking football not knowing that the «Real» in the «Real Madrid» has nothing to do with reality but with... Never mind !

Second thoughts :

I'm now through more than half of this novel and I have, like Paul other books on my hands and they sort of slow down my reading speed and it stop me to thoroughly enjoy not only how the overall story develops but the way it is being told. - Don't forget that it was originally written in Swedish which, obviously, is a language that can easily be translated in English as opposed to German which, according to Simon (see his last comments on Hermann Hess  in last month's Castor™) can't be translated.

Copernique

P.-S. : Just in case. -  Don't bother to look it up, I did. - Half a million Swedish Crowns is worth about 60.000 US dollars. - Nothing to write home about but enough for a while.

 P.-P.-S. : It's about 3.99$ on Amazon-Kindle. - If you're still with me.

***

The top 10 movies As Rated by Woman on IMDb

Just In :

  1. The Shawshank Redemption

  2. Schindler's List

  3. The Godfather

  4. The Lord of the Rings : The Return of the King

  5. The Lord of the Rings : The Fellowship of the Ring

  6. Life Is Beautiful

  7. 12 Angry Men

  8. The Godfather : Part II

  9. The Lion King

  10. The Dark Knight

Question : who are these «women» ? - How old are they ?

God bless us.

Copernique

L'extrait du mois


Socrate, Thot et l'écriture 

Manguel, Alberto. 
A History of Reading
Knopf Toronto - Harper-Collins, Londres - Viking, New York - 1996

(Traduction suit)

Once upon a time, Socrates told Phaedrus, the god Thoth of Egypt, inventor of dice, checkers, numbers, geometry, astronomy and writing, visited the King of Egypt and offered him these inventions to pass on to his people. The king discussed the merits and disadvantages of each of the god’s gifts, until Thoth came to the art of writing. «Here,» said Thoth, «is a branch of learning that will improve their memories; my discovery provides a recipe for both memory and wisdom.» But the king was not impressed. 

«If men learn this,» he told the god, «it will implant forgetfulness in their souls; they will cease to exercise memory because they will rely on that which is written, calling things to remembrance no longer from within themselves, but by means of external marks. What you have discovered is a recipe not for memory, but for reminder. And it is no true wisdom that you offer your disciples, but only its semblance, for by telling them of many things without teaching them anything, you will make them seem to know much, while for the most part they will know nothing. And as men filled not with wisdom but with the conceit of wisdom, they will be a burden to their fellow-men.» 

A reader, Socrates admonished Phaedrus, «must be singularly simple-minded to believe that written words can do anything more than remind one of what one already knows.»

Traduction de Christine Le Boeuf
Une histoire de la lecture
Actes-Sud/Leméac - 1998

Autrefois raconta Socrate à Phèdre, le Dieu égyptien Thot, inventeur des dés, des échecs, des chiffres, de la géométrie, de l'astronomie et de l'écriture, rendit visite au roi d'Égypte et lui offrit ces inventions afin qu'il les transmit à son peuple. Le roi discuta des mérites et des désavantages de  chacun des cadeaux du dieu, jusqu'à ce que Thot en vint à l'art d'écrire. «Voici, dit Thot, la connaissance, ô roi, qui procurera aux Égyptiens plus de science et plus de souvenirs, car le défaut de mémoire et le manque de science ont trouvé leur remède.» 

Mais le roi ne se laissa pas impressioner. «Cette invention, répondit-il, en dispensant les hommes d'exercer leur mémoire, produira l'oubli dans l'âme de ceux qui auront acquis la connaissance ; en tant que confiants dans l'écriture, ils chercheront au-dehors grâce aux caractères étrangers, non point au-dedans et grâce à eux-mêmes, le moyen de se ressouvenir, en  conséquence ce n'est pas pour la mémoire mais pour la procédure du ressouvenir que tu as trouvé un remède. Quant à la science, c'est l'illusion et non la réalité que tu procures à tes élèves ; lorsqu'en effet, avec toi, ils auront réussi, sans enseignement, à se pourvoir d'une information abondante, ils se croieront comnpétents en une quantité de choses, alors qu'ils sont dans la plupart, incompétents, insupportables en outre dans leur commerce, parce qu'au lieu d'être des savants, c'est savants d'illusion qu'ils seront devenus.» 

«Il faut qu'un lecteur soit bien naïf, disait Socrate à Phèdre, pour croire que les mots écrits peuvent faire plus que nous rappeler ce que nous savons déjà.»

Le courrier


M. Pilate Lozières - (autrefois de) Ste-Marguerite-du-Lac-Masson, Québec

«Simplicité biblique» est, vous avez raison, une expression chère à Monsieur Jean-Michel Delacomptée, écrivain français, auteur d'essais et de portraits littéraires et spécialiste de Montaigne, Bossuet, Racine et Saint-Simon. que le comité de lecture du Castor™ et ses spécialistes de la Bible n'ont pas encore réussi à déchiffrer. Désolé ! (Voir Le Devoir du 20 mars dernier)

Mlle Aurélie-Majeure de Gauthier - Montpellier, France

Vous pouvez toujours essayer une deuxième fois et si ça ne fonctionne toujours pas, il est inutile de perdre votre temps.

Mme Onésime Lafleur - Lachine (Quartier Ville St-Pierre), Québec

1435 mm, 1800 mm, 4570 mm et 2,700 mm.

M. Absalon Ouelette - Rivière aux Brochets (autrefois Pike River), Québec

Kevin McCarthy est décédé le 11 septembre 2010 à l'âge de 96 ans. 

M. A. Villedebranche, Mons, Belgique

Vous trouverez le tout dans «Papiers de famille» du Duc de Castries publié aux Éditions France-Empire (1977).

Dédicace


Cette édition du Castor est dédiée à :

Johannes Gensfleisch Zur Laden Zum Guttenberg
(1400-1468)


Le mot de la fin

«Un saint qui vit dans un excès d’abnégation est un voisinage dangereux ; il pourrait bien vous communiquer par contagion une pauvreté incurable, l’ankylose des articulations utiles à l’avancement, et, en somme, plus de renoncement que vous n’en voulez ; et l’on fuit cette vertu galeuse.»

Victor Hugo - Les Misérables

Autres sites à consulter 



Webmestre : France L'Heureux


Webmestre : Éric Lortie

 
Webmestres : Paul Dubé et Jacques Marchioro


Notes et autres avis


Clauses et conventions :

Le Castor™ de Napierville est le fruit de plusieurs interventions de la part d'une multitude d'intervenants :

  • En tête, son programmeur qui a pour tâche de transformer son contenu en fichiers HTML de telle sorte à ce qu'il puisse être diffusé en textes lisibles sur Internet

  • En arrière-plan, son éditeur qui réunit dans un ordre pré-établi les textes et images qui en font parti

  • Les chroniqueurs, chercheurs, concepteurs qui en rédigent chaque numéro.

  • Viennent ensuite les correcteurs, vérificateurs, inspecteurs et surveillants qui en assurent la qualité.

mais d'abord et avant tout :

  • Ses lecteurs dont les suggestions, apports directs et indirects en assurent la qualité et l'ordonnance.

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Le Castor™ de Napierville est publié une fois par mois, le premier lundi de chaque mois.

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Si le Castor™ de Napierville a un siège social, il n'a pas de salle de rédaction et compte tenu de la situation géographique de chacun de ses collaborateurs, tout le ci-dessus processus se déroule in auditorium c'est-à-dire en présence du public via l'Internet.

Nous prions nos lecteurs, etc. 

Historique :

Fondé en 1900 par le Grand Marshall, le CASTOR DE NAPIERVILLE fut, à l'origine, un hebdomadaire et vespéral organe créé pour la défense des intérêts de l'Université de Napierville et de son quartier. - Il est, depuis le 30 septembre 2002, publié sous le présent électronique format afin de tenir la fine et intelligente masse de ses internautes lecteurs au courant des dernières nouvelles concernant cette communauté d'esprit et de fait qu'est devenu au fil des années le site de l'UdeNap, le seul, unique et officiel site de l'Université de Napierville.

De cet hebdomadaire publié sur les électroniques presses de la Vatfair-Fair Broadcasting Corporation grâce à une subvention du Ministère des Arts et de la Culture du Caraguay, il est tiré, le premier lundi de chaque mois, sept exemplaires numérotés de I à VII, sur papier alfa cellunaf et sur offset ivoire des papeteries de la Gazette de Saint-Romuald-d'Etchemin et trois exemplaires, numéroté de 1 à 3, sur offset de luxe des papeteries Bontemps constituant l'édition originale, plus trois exemplaires de luxe (quadrichromes) réservés au Professeur Marshall, à Madame France DesRoches et à Madame Jean-Claude Briallis, les deux du Mensuel Varois Illustré.

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